Cet homme avait été appréhendé à l'unité psychiatrique du CHU de Nîmes après deux viols survenus dans cet établissement médical. Il avait été placé en garde à vue fin juin 2021, puis mis en examen pour deux "viols" sur des jeunes patientes et écroué dans la foulée par un juge d'instruction du tribunal judiciaire de Nîmes saisi de ces faits criminels.

Rapidement, un problème de procédure a été soulevé par Maître Marc Roux... En effet, une irrégularité procédurale a été relevée par le pénaliste nîmois qui a demandé et obtenu de la chambre de l'instruction de Nîmes l'annulation de la garde à vue et de la mise en examen. Une erreur de procédure qui a permis à son client de sortir immédiatement de détention provisoire et d'annuler sa mise en examen.

Le "suspect" était sous la pression des deux plaintes déposées par les deux jeunes femmes "victimes" et hospitalisées en service psychiatrique du CHU de Nîmes au moment des faits. Après l'annulation de la procédure, l'homme a été à nouveau mis en examen pour les faits criminels et le procureur de Nîmes de l'époque avait demandé sa détention provisoire. Depuis, les investigations menées par le doyen des juges d'instruction ont évolué et le magistrat, après trois ans d'enquête, a décidé d'ordonner un non lieu pour "causes de charges insuffisantes". Un non lieu qui innocente totalement le jeune mis en cause après cette bataille judiciaire livrée depuis près de trois ans avec son avocat Me Marc Roux... L'avocat devrait d'ailleurs intenter une action pour que son client soit dédommagé de sa détention...