Publié il y a 6 mois - Mise à jour le 18.03.2024 - Boris De la Cruz - 2 min  - vu 961 fois

NÎMES Violences urbaines et engins incendiaires lancés sur les pompiers et la police : 2 relaxes et un mandat d'arrêt

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Un homme, âgé de 30 ans, a écopé vendredi 15 mars, de 10 ans de prison et d'un mandat d'arrêt. 

Il était absent à l'audience et pourtant il est soupçonné d'être l'instigateur de cette soirée de violences. Ce trentenaire est en cavale et il n'est pas venu vendredi matin à l'audience du tribunal correctionnel de Nîmes qui l'a jugé et sanctionné... Il a écopé de 10 ans de prison, une peine assortie d'un mandat d'arrêt. 

Mohamed D serait à l'origine des violences urbaines dans la nuit du 6 au 7 octobre 2017. Il voulait selon des éléments d'enquête se venger de la chute d'un point de deal à Pissevin. Des cocktails Molotov sont lancés à l'encontre des secours et des  forces de l'ordre. Il s'agit d'un fait divers marquant avec des policiers et pompiers pris en réalité dans un traquenard. Au départ, un scooter brûle, un scooter qui n'avait qu'un seul but celui d'attirer les forces de l'ordre dans ce secteur sensible. Mais les policiers et pompiers se retrouvent devant un véritable guet-apens. "Les policiers ont échappé à la mort", a plaidé en partie civile Maître Jean-Français Corral. Pour les pompiers, c'est le même son de cloche de la part de Me Christian Barnouin... Ils se sont retrouvés cette nuit-là devant une scène de guerre. Mohamed D, écope de 10 ans de prison ferme infligés par le tribunal présidé par Jean-Michel Perez et d'un mandat d'arrêt. 

De l'ADN mais deux relaxes

Deux autres jeunes prévenus étaient bien présents face à la juridiction pénale. Ils nient les faits, mais de l'ADN, retrouvé sur des bouteilles qui auraient servi aux cocktails Molotov, a été isolé sur les engins incendiaires. De l'ADN qui a permis leurs identifications et leurs arrestations.

Des enquêteurs de Police qui ont par ailleurs eu beaucoup de mal à initier les investigations et qui n'ont pu récupérer les bouteilles (avec l'ADN) que plusieurs jours après les faits. Le tribunal a estimé qu'il y avait des doutes et a prononcé deux relaxes contre les deux prevenus défenus par Maître Hélène Mordacq et Me Marine Santimaria . 

Boris De la Cruz

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