Publié il y a 2 ans - Mise à jour le 10.12.2021 - boris-de-la-cruz - 2 min  - vu 5331 fois

NÎMES Le braquage au club de tir était un coup monté

Photo d'illustration / Objectif Gard.

Deux hommes ont été condamnés, mardi, par le tribunal correctionnel de Nîmes à un an de prison avec sursis et d'une interdiction de détenir une arme pendant 5 ans avec la destruction des nombreux scellés retrouvés en perquisitions.

L'affaire débute en septembre 2015, avec un jeune homme âgé d'une vingtaine d'années, qui dénonce un braquage au club de tir. L'animateur du stand de Laudun indique aux gendarmes qu'il a été agressé par un homme armé et le visage dissimulé qui a subtilisé des armes. Un braquage qui était en réalité un coup monté comme le dira des années plus tard dans le cadre des investigations cette prétendue victime.

Un homme qui est revenu sur ses déclarations et qui affirme encore à l'audience correctionnelle qu'il avait suivi les instruction de l'ancien président du club qui lui aurait dit "tu te laisses faire, quelqu'un va venir". Lors des perquisitions de nombreuses armes comme des fusils d'assaut, des fusils de chasse, des munitions, des détonateurs ont été retrouvés précise le président Bandiera en soulignant :  "Il s'agissait d'une véritable épicerie de l'arme." 

Une curieux dossier note le président du tribunal : " Vous acceptez d'être victime d'une fausse agression de votre propre armement. Vous ne récupérez qu'une arme supplémentaire ?"

Pour les nombreuses armes et munitions retrouvées chez l'ancien président du club de tir, ce dernier souligne qu'il n'a pas respecté la législation concernant la conservation de cet arsenal. Par contre il réfute depuis le début la moindre participation au faux braquage. IL ne comprend pas pourquoi l'ancien animateur du stand l'accuse encore six ans après les faits. " Dommage que le ministère de l'Intérieur ne se soit pas partie civile pour ce faux vol avec violence car ce genre de dossier coûte chez à la société. On a fait perdre beaucoup de temps aux gendarmes dans cette enquête", souligne la substitut du procureur Julia Salery.

Boris De la Cruz

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