Publié il y a 1 h - Mise à jour le 12.11.2025 - Boris De la Cruz - 2 min  - vu 382 fois

PONT SAINT ESPRIT "Faites-moi confiance", demande à la Justice un homme mis en examen pour un double meurtre

Il est soupçonné d'avoir participé à la fusillade mortelle de Pont-Saint-Esprit. 

Huit personnes sont mises en examen dans ce dossier criminel où deux hommes ont perdu la vie en sortant d'un bar à chicha à Pont-Saint-Esprit. Des faits qui remontent à la nuit du 28 au 29 octobre 2023 dans les rues de la ville avec une fusillade qui a éclaté sur la terrasse d'un bar. La section de recherches de Nîmes et la compagnie de Bagnols-sur-Cèze en charge des investigations sont parvenues à remonter la filière criminelle et 13 personnes avaient été interpellées en avril 2024, après six mois de minutieuses investigations.

Depuis, sept hommes et une femme, âgés d’une vingtaine d’années, sont mis en examen. Des suspects qui contestaient au moment des interpellations leur participation dans le double meurtre. « Cependant, le magistrat instructeur considérant qu'il existe des indices graves et concordants à leur encontre, a décidé de les mettre en examen des chefs de meurtre en bande organisée, tentative de meurtre en bande organisée, port, transport, détention d'armes de catégorie A et B, dégradation en bande organisée d'un bien par moyen dangereux pour les personnes ainsi que participation à une association de malfaiteurs en vue de commettre un crime », avait précisé la procureure de Nîmes au moment des mises en examen.

Un des malfaiteurs a décidé de demander sa libération devant la cour d'appel de Nîmes, ce mercredi 12 novembre. Une demande qui paraît surréaliste pour le parquet général qui s'oppose à une éventuelle libération de ce garçon de 24 ans déjà condamné dans trois autres affaires liées aux stupéfiants et aux armes. "Il coche tous les critères de la détention provisoire", estime l'avocat général Dominique Sié... Il complète ses réquisitions en indiquant que le le jeune homme était "au moment de son interpellation sous contrôle judiciaire (CJ). Un CJ qu'il violait car il ne pointait pas comme il en avait l'obligation et qu'il avait une arme chez lui".

"Il s'agit de faits très graves mais il n'y a aucun élément important contre mon client", estime le conseil de ce mis en examen. "Il n'y a pas de traces, pas d'ADN, seul un portable le rattache aux faits", plaide la défense qui souhaite un contrôle judiciaire de cet homme qui aurait une promesse d'embauche pour justifier cette demande de remise en liberté. "Faites-moi confiance", conclut le mis en cause. La cour d'appel de Nîmes doit rendre sa décision sur l'éventuel contrôle judiciaire d'ici demain jeudi...

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