Cette petite entreprise avait pour habitude de vendre de la drogue à partir d'un appartement de Sommières, mais aussi dans les rues de cette commune. Des vendeurs qui accueillaient les clients dans un logement, mais aussi avec une femme qui assurait les livraisons chez des particuliers. 

Au total, quatre hommes détenus depuis la descente de la gendarmerie le 23 avril dernier et deux femmes sous contrôle judiciaire avaient rendez-vous cette semaine devant la juridiction pénale nîmoise présidée par Jérômes Reynes. Cinq personnes ont reconnu leur participation, tandis qu'un jeune présenté comme le "fournisseur" réfutait tout trafic. À la barre du tribunal correctionnel de Nîmes, cet homme déjà connu des autorités change de version et reconnaît finalement fournir de la cocaïne. 

"Vous avez également mis la pression à tout le monde pour être payé, on a l'impression que les autres avaient peur de vous", demande le président d'audience. L'homme aurait déclaré en garde à vue, mais aussi devant le juge des libertés et de la détention, en s'adressant à un autre mis en cause : "Si tu parles, tu vas glisser !". "C'était juste pour lui dire qu'il irait en prison", essaie de convaincre le "suspect" de ce trafic de drogue à Sommières. 

Ce réseau est suspecté de sévir depuis depuis le 1er août 2023. Les quatre hommes ont été condamnés à des peines entre 3 ans et 4 ans de prison avec une année de sursis probatoire pour chacun. Ils ont tous l'obligation de se soigner, de travailler et ils restent en détention. Les deux femmes également condamnées ont été punies à un an de prison avec un sursis probatoire.