Publié il y a 2 ans - Mise à jour le 28.05.2022 - corentin-migoule - 2 min  - vu 2254 fois

FERIA D'ALÈS Carré rose, Campanile, Folie passagère : les bodégas privées sur leur 31

Les chapeaux roses lancés par Ludovic Hébra à minuit tout pile ont trouvé preneurs. (Photo Yannick Pons / Objectif Gard) - Yannick Pons

Si les bodegas populaires et associatives restent majoritaires pendant la Feria, les structures privées rivalisent d'inventivité pour que la fête soit totale. De La folie passagère au Carré rose en passant par le toit du Campanile, la rédaction d'Objectif Gard a pris son pied au milieu des noctambules ce vendredi soir.

Sur la place des Martyrs, la bodega du Campanile fait plus dans le "t’as vu la vue ?" que dans le "m'as-tu vu ". Perchée au quatrième étage de l’hôtel, sur une terrasse de 200m², elle offre à coup sûr la meilleure vue de la Feria d’Alès. Parce que l'air y est plus frais qu'ailleurs, quelques dizaines de fêtards y ont trouvé refuge ce vendredi soir, loin du tumulte et de la chaleur suffocante du boulevard Louis-Blanc. Ils ont profité du soliste Stéphane Damour, talentueux sosie vocal de Johnny qui ne lâche jamais sa trompette.

À quelques hectomètres de là, dans les jardins du Bosquet, Gil Martin et Alexandra Ponson ont établi la somptueuse Folie passagère pour la deuxième fois (grande première en 2019). Plutôt sélect, la bodega accueille élus locaux de tous bords et entrepreneurs du bassin alésien pour une nouvelle soirée complètement déjantée. Alors que le champagne coule à flot, le public en prend plein les yeux lorsque les performeuses assurent le show en mode cabaret sous le feu des projecteurs.

De retour sur le boulevard Louis-Blanc, le Carré rose profite d'un espace André-Chamson fraîchement rénové pour faire le plein un troisième soir d'affilée. Au micro d'Objectif Gard, son fondateur l'affirme : deux ans après, les Alésiens savent toujours faire la fête. "C'est un bon cru", annonce d'emblée Ludovic Hébra, alors que nous ne sommes encore qu'à mi-parcours. À minuit, comme le veut la tradition de la maison, le dernier nommé se hisse sur la scène aux côtés du DJ et s'improvise chanteur en reprenant Le mendiant de l'amour d'Enrico Macias, actant le sacro-saint lancer de chapeaux roses dans la foule qui tend les bras. C'est ça l'esprit !

Corentin Migoule

Les yeux sont rivés vers la barre de pole dance où les danseuses font des merveilles à la Folie passagère. (Photo Yannick Pons / Objectif Gard) • Yannick Pons

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