Elle est l'huile discrète mais nécessaire qui fait tourner le moteur et permet aux rouages de la société de prendre. L'Économie Sociale et Solidaire, pierre angulaire d'un territoire englobe et touche aux coopératives, associations, entreprises sociales, services à la personne, la culture et autre emplois locaux. "Elle est au croisement de tout ce qu'on veut faire : sur la lutte contre toutes les précarités, le développement économique, l'inclusion, l'accès à la culture, l'environnement, la psychiatrie, la sécurisation du territoire, etc.", présente Basile Imbert, tête de liste Alès Commun.
L'ESS représenterait ainsi plus de 10% de l'emploi sur Alès, commune intrinsèquement imprégnée de cette thématique de par "son passé industriel et sa solidarité ouvrière". Pourtant, elle fait face à "une chape de plomb qui la limite", due à son "manque de moyens et de soutien de la part de la municipalité" critiqué par le leader socialiste.
"Faire d’Alès la capitale de l'ESS en France"
Après avoir rencontré et réuni une trentaine d'acteurs du domaine, un "pacte municipal" a ainsi été dressé en quatre axes : 1) Structurer, financer et rendre visible l’ESS ; 2) Soutenir les acteurs et les projets ; 3) Développer l'emploi solidaire ; 4) Orienter la commande publique. "On ne veut pas simplement arroser de subventions, on veut aider à développer un réseau, un écosystème de l'ESS plus résilient, avec encore plus d'initiatives, jusqu'à faire d’Alès la capitale de l'ESS en France", ambitionne le candidat.
Pour ce faire, il souhaite créer une maison de l'ESS, accorder davantage de subventions municipales, se concentrer sur "des sujets essentiels, comme la lutte contre les violences faites aux femmes et les risques psychosociaux, importants dans notre commune et qui participent à son sentiment d’insécurité".
La situation de la gauche alésienne, "ridicule et insupportable"
Entre deux rencontres en porte-à-porte dans le cœur de ville, un quartier qui "incarne beaucoup de difficultés de la commune", le socialiste n'oublie pas et ne désespère pas de voir l'union se faire à gauche. "On a eu trente ans pour penser à ce qu’on veut faire. Même s’il vaut mieux une bonne désunion qu’une mauvaise union, je pense qu’il y a tous les moyens à Alès de faire une bonne union."
Face aux appels de ces confrères communistes et insoumis et une gauche alésienne dont la situation est "ridicule et insupportable", Basile Imbert relance "un appel solennel pour faire l’union et propose la place de 1e adjointe à une communiste, comme Cécile Alphon-Layre". D'ici-là, Alès Commun prépare un rendez-vous sur la sécurité dans la capitale cévenole.