Publié il y a 1 an - Mise à jour le 19.02.2023 - Propos recueillis par Corentin Migoule - 4 min  - vu 7767 fois

MISS ALÈS Lysa Blanc-Nalle : "Décrocher le titre de Miss France ? Je m'en donnerai tous les moyens"

Lysa Blanc-Nalle

Lysa Blanc-Nalle portait le numéro 3 lors de l'élection. Son chiffre fétiche. (Photo Corentin Migoule)

Élue Miss Alès 2023 samedi 11 février dernier sur les coups de minuit après avoir eu les faveurs du public tout au long de la soirée, Lysa Blanc-Nalle vit depuis un rêve éveillé. Ambitieuse et réfléchie, douce et déterminée, celle qui n'a pas encore 19 ans (elle les aura le 3 mars) affiche une assurance déroutante. La jeune femme, qui a choisi de poursuivre sa scolarité dans sa ville natale, a envie d'aller "loin" et a de sérieux arguments pour y parvenir. Son sacre vu de l'intérieur, son aisance orale et ses ambitions, Miss Alès 2023 se confie pour Objectif Gard. Interview.

Objectif Gard : Samedi dernier, lors de l’élection, on sentait bien qu’il se passait quelque chose à chacun de vos passages sur scène. Le public a très vite fait de vous une favorite. L’avez-vous ressenti aussi ?

Lysa Blanc-Nalle : Non, vraiment pas. Jusqu’au moment où on a annoncé que la candidate numéro 3 était élue, je n’y croyais pas. Pour moi, ce n’était pas moi qui allais être appelée pour le titre. J’ai vraiment été très surprise.

Qu’avez-vous ressenti lorsque Christophe Rivenq a annoncé votre nom au moment de désigner la nouvelle Miss Alès 2023 ?

Je serrais très fort les mains de mes copines à côté tellement j’ai eu peur de m’évanouir. Parce qu’en fait, c’est une belle expérience mais c’est un peu flou. On ne sait pas trop dans quoi on s’embarque. Et on ne sait pas ce que le futur va nous apporter.

Lysa Blanc-Nalle
Lysa Blanc-Nalle portait le numéro 3 lors de l'élection. Son chiffre fétiche. (Photo Corentin Migoule)

Vous vous êtes montrée à l’aise lors des différentes chorégraphies. Faut-il en déduire que vous avez un passé de danseuse ?

Non, pas du tout. Mais j’ai fait beaucoup de défilés depuis l’âge de 14 ans avec l’association Model’s notamment. Ça a dû m’aider.

Tout comme vos participations annuelles à la Fashion Week de Toulouse…

C’est vrai, même si je stresse toujours autant à l’idée de monter sur scène. Mais avec l’adrénaline, une fois sur scène, on ne ressent plus rien. On s’éclate juste. Après, si je n’avais pas participé à tous ces évènements, je n’aurais certainement pas été aussi à l’aise.

Vous avez également fait preuve d’assurance au micro lors des différentes prises de parole, en dégageant même un naturel éloigné des discours appris par cœur. Comment avez-vous préparé l’exercice ?

Je n’ai pas préparé de texte en particulier. J’ai fait ma présentation avec mon nom, mon prénom et mon âge, puis le reste est sorti tout seul. Avant l’élection, la prise de parole en public, c’était quelque chose de compliquée pour moi. Lors de la présélection, on m’a demandé d’essayer d’être plus à l’aise à l’oral. Alors je me suis entraînée à la maison avec un micro (rires), et je trouve que j’ai plutôt bien géré le soir de l’élection.

"Il n’y a pas que la beauté qui compte"

Miss Alès 2023

Vous disiez lors de votre discours pendant la cérémonie que le concours de Miss Alès était un rêve depuis que vous l’aviez découvert à l’âge de 8 ans. Pourquoi cette appétence pour les concours de beauté ?

J’aime l’idée que la femme soit représentée différemment. Les Miss sont toujours représentées par la beauté. C’est dommage car dans un concours, il n’y a pas que la beauté qui compte. Il y a aussi "l’intérieur", l’intelligence et les motivations personnelles de chacune.

Le concours Miss France, et c’est aussi le cas pour Miss Alès, s’est récemment ouvert à de nouveaux critères. Les rondeurs, tout comme les tatouages discrets, sont désormais acceptés. Que pensez-vous de cette évolution du règlement ?

Je pense que c’est bien car on est un peu catégorisées. Et c’est dommage car il y a des jeunes femmes qui peuvent être très belles même avec des tatouages ou des rondeurs. Ce ne sont pas forcément les tailles "mannequin" 32-34-36 qui doivent toujours être mises en valeur.

Même si le poids n’est plus un critère pour accéder à ces concours, n’avez-vous pas l’impression que le grand public n’est toujours pas prêt à élire une Miss ronde tant les standards de minceur auxquels vous répondez parfaitement (1m73, 50kg) semblent encore très marqués ?

Pour l’instant peut-être. Mais je pense que la société évolue et qu’il faut du temps pour que la mentalité des gens évolue aussi.

Miss Alès 2023
Miss Alès 2023 est passionnée de piano, de fitness et de mode. (Photo Corentin Migoule)

Quelles sont vos ambitions dans le milieu de la beauté à la suite de votre élection en qualité de Miss Alès 2023 ?

Je suis déjà impatiente de participer à des évènements tels que la Feria. J’ai aussi envie de participer à des inaugurations d’entreprises alésiennes. En tant que Miss, je pense déjà à la demi-finale de Miss Languedoc à Alès. Mon rêve, c’est de décrocher cette écharpe de Miss Languedoc, faire Miss France et réussir Miss France.

Aviez-vous déjà cette ambition avant de participer à Miss Alès, ou est-ce cette élection qui vous a donné la confiance nécessaire pour l’envisager ?

Avant l’élection, j’avais déjà pour ambition de décrocher le titre de Miss France. Je m’en donnerai tous les moyens ! J’ai les autographes de toutes les Miss France des dix dernières années. Iris Mittenaere est celle qui m’a le plus marquée. Elle nous a quand même ramené l’écharpe de Miss Univers ! C’est une femme forte.

"Elle est en pleine expansion !"

Lysa Blanc-Nalle

Même si c’est de moins en moins vrai, beaucoup de jeunes de votre âge n’ont qu’un rêve : quitter Alès à la majorité. Vous avez fait le choix de poursuivre vos études supérieures ici (BTS NDRC chez Cévennes Formation). Est-ce le signe d’un attachement particulier à la ville ?

Alès, c’est ma ville natale. Je ne me voyais pas partir dans une grande ville, à Montpellier ou à Paris, pour faire mes études. Je voulais vraiment rester ici. Je m’y sens bien ! La ville d’Alès a évolué. Maintenant c’est possible d’y faire des études supérieures. Avant il n’y avait pas beaucoup d’options ici. C’est une belle ville. C’est convivial. Tout le monde se connaît. Elle est en pleine expansion et je suis contente d’être ici.

Un dernier message pour les Alésiens ?

Je serai présente pour la ville tout au long de mon règne. Je sais que j’aurai une responsabilité à représenter ma ville. J’en suis très fière et je suis surtout très impatiente.

Propos recueillis par Corentin Migoule

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