Publié il y a 2 ans - Mise à jour le 31.05.2021 - boris-de-la-cruz - 1 min  - vu 4621 fois

ASSISES Huit ans après il se rend au commissariat pour avouer le meurtre d'une amie

Le procès débute ce lundi
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Le 10 août 2018, lorsque les policiers parisiens l'ont vu débouler dans le hall du commissariat du Xe arrondissement de Paris à 4h30 du matin, ils n'imaginaient pas qu'ils allaient recevoir des aveux concernant la mort d'une jeune femme dans le Gard.

L'homme qui fait face aux deux policiers à l'accueil est titubant. Il parle avec difficulté à cause d'une forte alcoolémie. Et là, immédiatement, comme pour se soulager, l'individu s'accuse du meurtre d'une amie huit ans plus tôt. Le 3 septembre 2010, il aurait enterré le corps dans un endroit discret de garrigue sur la commune de Manduel. Dubitatifs les deux policiers retiennent cet homme et une enquête est menée, bien que les forces de l'ordre croient difficilement aux aveux tardifs.

Le lendemain, le mis en cause réitère ses aveux et s'accuse de nouveau en inscrivant sa démarche dans un fort sentiment de culpabilité.

À Manduel, les gendarmes découvrent le trou en question, près du domicile des parents de celui qui est mis en examen pour des violences volontaires ayant entraîné la mort sans intention de la donner. La victime serait Liza, une amie d'origine Yougoslave qui se prostituait dans le Gard. Il s'agirait selon lui d'une mort liée suite une dispute.

L'accusé, aujourd'hui âgé de 33 ans, a déjà fait plusieurs séjours en psychiatrie. Il a vécu son enfance près de Nîmes avec ses parents adoptifs. Au moment où il s'est rendu au commissariat parisien pour révéler la mort de la jeune femme, il était SDF.

Le procès devant les jurés gardois débute ce lundi 31 mai et le verdict pourrait être rendu demain soir.

Boris De la Cruz

Gard

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