Dans un courrier adressé au patron de Renaissance Stéphane Séjourné daté de la semaine dernière et transmis à la presse locale, Florent Lemont, qui a créé du temps de la République en marche le comité villeneuvois du parti, s’en prend à « une communication nationale hasardeuse assortie d’une incapacité du mouvement à se structurer pour accompagner le nouvel esprit militant (qui) a eu raison de l’élan initial ».
Florent Lemont dénonce aussi un « abandon des comités » locaux. Venu du PS, il critique aussi « la communication gouvernementale (qui) renvoyait à dos le RN et la NUPES » lors des législatives, et ce alors que la candidate NUPES défaite au premier tour, Sabine Oromi, appelait à voter pour le député sortant Anthony Cellier, finalement battu. « C’est à partir de ce moment que le doute a commencé à me parler », rejoue le Villeneuvois.
Globalement, il dit ne plus se sentir à l’aise face à la « verticalité » du parti présidentiel, et préfère aujourd’hui « descend(re) en gare » et « retourner à la société civile. »