SAINT-GILLES Agri(culture), 170 élèves cultivent le goût de leur terroir

Des écoliers de Saint-Gilles avec Geoffrey Sabatier, animateur de la FFCC.
- S.MaChaque année, le service patrimoine de la ville de Saint-Gilles propose huit cycles de médiation aux écoliers. Les objectifs sont multiples : susciter la curiosité, l’observation et le sens critique des enfants, développer leur créativité et les encourager à s'approprier leur patrimoine, leur terroir.
Le service patrimoine de Saint-Gilles, représenté par Manon Monteils, médiatrice culturelle, propose huit cycles de médiation aux établissements scolaires, aux associaitions et centres de loisirs de la commune. Les séances permettent d’aborder diverses facettes du patrimoine local, tant culturel (architecture, peinture, sculpture…), que naturel (Camargue, animaux, activités agricoles, botanique…), ou immatériel (légende de Saint-Gilles, traditions taurines…). Agri(culture), fait partie des nouveaux cycles proposés cette année. 170 écoliers y ont participé, certains d'entre eux assistaient à la troisième et dernière séance mardi dernier.
Ainsi après avoir mis les mains dans la terre de Camargue et des Costières, découvert la culture de la vigne et des abricotiers et avoir rendu visite à l'équipe de la coopérative Uni-Vert, les enfants ont approfondi leurs connaissances sur le roi de la Camargue et à son environnement. Et cela en présence de Geoffrey Sabatier, animateur pédagogique au pôle transmission, et Vincent Malige du pôle communication à la Fédération française de la course camarguaise (FFCC). "Ce cycle permet de guider les enfants vers l'histoire de Saint-Gilles à travers le paysage, le terroir et les traditions. C'est une méthode à la fois pédagogique et ludique", a expliqué Géraldine Breuil, adjointe au maire de Saint-Gilles déléguée au Patrimoine, accompagnée de Dominique Tuleda, adjointe en charge de l'Enseignement scolaire.
Les référents de la FFCC sont habitués à parler au jeune public. En 2024, plus de 140 dates d'animation ont été proposées. "On va aller au-delà en 2025", s'est réjoui Geoffrey Sabatier, fier de transmettre le savoir-faire à travers les gestes et les mots en racontant l'histoire de la bouvine. Et pour une parfaite immersion, les enfants ont, non pas visité une manade, mais fixé un casque de réalité virtuelle sur leur tête pour être au plus près des éleveurs, des taureaux, des chevaux et des raseteurs. Puis direction les arènes, guidés par Manon Monteils. Peut-être y retourneront-ils pour le lancement de la saison taurine à Saint-Gilles ?
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