Publié il y a 1 an - Mise à jour le 04.07.2023 - Norman Jardin - 2 min  - vu 1794 fois

ÉTÉ 63 Gandar est mort, Françoise Hardy chahutée et la grêle sur la vallée du Gardon

Gandar en 1957 dans les arènes de Nîmes (archives privées Jacques Blatieres)

Chaque mardi, jusqu’à la fin du mois d’août, Objectif Gard revient sur l’actualité gardoise de l’été 1963. Il y a 60 ans, des Cévennes à la Méditerranée, les vacances estivales ont été marquées par de nombreux évènements, petits ou grands, drôles ou dramatiques mais qui restent gravés dans les mémoires de certains d’entre nous. Vous retrouverez peut-être des moments de votre vie avec ce bond en arrière.

2 juillet : 1 600 candidats aux épreuves de l’examen probatoire du « Bac »

À Nîmes, ils sont 733 candidats au lycée Montaury, dont une majorité de filles. Les examinateurs ont eu pour consigne de se montrer intraitables en ce qui concerne l’orthographe dans les épreuves de français. De son côté, le lycée pour garçons (lycée d’État du boulevard Victor-Hugo) accueille 869 candidats dont, là encore, une majorité de filles puisqu’on en compte 549 dont 400 en philosophie. En revanche, dans les séries « Match Elem » et « Matchs techniques », ce sont les garçons qui sont les plus nombreux (181 garçons contre 30 filles).

3 juillet : Richard Anthony et Françoise Hardy dans les arènes

La jeunesse gardoise se presse dans les arènes de Nîmes pour voir les vedettes de 1963. « Le Gala des Étoiles » propose de nombreux artistes avec en première partie : Jacqueline Dulac, Michel Gaillard, Guy Laurie, Joe Bills, Bertyll and Partner. Le programme est chargé et l’ambiance monte singulièrement avec l’arrivée des deux têtes d’affiches. Françoise Hardy ne fait pas l’unanimité et une partie du public n’hésite pas à la siffler. En revanche, l’enthousiasme est général quand monte sur scène Richard Anthony, l’idole de « La nouvelle vague ».

3 juillet : orage de grêle sur la vallée du Gardon

Un violent orage de grêle s’abat, en fin d’après-midi, sur la vallée du Gardon. C’est d’abord la région d’Alès et Anduze qui sont touchées. La pluie se transforme rapidement en grêle. Pendant près de vingt minutes, des grêlons gros comme des œufs tombent sur Ners, Vézénobres, Boucoiran, Brignon, Saint-Geniès-de-Malgoirès, Blauzac, Bourdic et Sainte-Anastasie. À Remoulins et Fournès, les récoltes d’abricots sont perdues. Idem à Saint-Chaptes où les champs de blé sont détruits. L’été commence bien mal pour les agriculteurs gardois.

Dans les années 1960, la braderie de Nîmes connaissait un grand succès • Fonds Collignon - Archives municipales de Nîmes

4 juillet : la grande braderie

À la grande braderie de Nîmes, on peut presque tout trouver à des prix défiant toutes concurrences. Des vêtements, des livres et des objets en tous genres dans les rues de l’Aspic, de la Madeleine et des Marchands. Le tout en musique. La foule tente de dénicher la bonne affaire et les touristes ne sont pas en reste dans ce domaine. Même si la pluie s’invite en fin de journée, la braderie 1963 reste un bon cru.

Gandar, biou d’or 1955. • photo manade Blatière-Bessac / reproduction Boris Boutet

5 juillet : la Camargue pleure Gandar

Un des taureaux vedette de la course camarguaise s’éteint à l’âge de 21 ans. Il est immédiatement enterré aux Fontanilles, là où il était né le 21 avril 1942. Gandar, de la manade Blatière, avait tenu le haut de l'affiche pendant de nombreuses années avant un accident lors duquel il a été mutilé, alors qu’il était en pleine gloire. Le 25 septembre 1950, le char qui le transporte est percuté par le train Nîmes – Le Grau-du-Roi. Des taureaux sont tués, d’autres blessés et lui perd la corne droite. Cette amputation ne l’empêche pas de devenir Biou d'or en 1955.

Norman Jardin

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