Publié il y a 3 ans - Mise à jour le 04.11.2021 - marie-meunier - 2 min  - vu 875 fois

GARD Annie Chapelier dépose une proposition de loi pour faire évoluer la formation de sage-femme

La députée de la quatrième circonscription du Gard Annie Chapelier (DR)

La députée de la 4e circonscription du Gard, Annie Chapelier, a déposé une proposition de loi visant à faire évoluer la formation de sage-femme. Elle sera discutée le 25 novembre lors de la niche parlementaire du groupe "Agir ensemble". 

Pour formuler cette proposition de loi, la députée gardoise dit avoir consulté plus de vingt organisations, mais aussi des médecins, des instituts de recherche ou encore le Conseil économique social et environnemental. "Je me suis concentrée sur l’évolution de la formation de sage-femme afin que leur formation initiale corresponde à leur niveau de responsabilités et de connaissances. Cette évolution passe d’abord par l’universitarisation de la formation, la mise en place d’un troisième cycle d’études pour mieux répondre à l’évolution des compétences de la profession et la possibilité d’une bi-appartenance hospitalo-universitaire pour les sages-femmes", détaille Annie Chapelier.

Et d'ajouter : "Nous nous devons de reconnaître les sages-femmes à la hauteur de la qualité de leur travail et d’entendre leurs légitimes demandes qu’elles expriment depuis maintenant 30 ans. Leurs compétences et leur utilité pour notre société doivent être réaffirmées et défendues avec fierté." Loin de les réduire au statut "d'accoucheuses" ou de "bonnes femmes qui s'occupent de bonnes femmes", la parlementaire souhaite que ces personnes qui donnent la vie ne flottent plus entre une considération médicale et paramédicale.

Elle tient aussi à ce que toutes les dimensions du travail de sage-femme soient prises en compte : l'accouchement, bien sûr, mais aussi le suivi gynécologique ou la prescription d'une contraception ensuite. Une évolution logique compte-tenu de la courbe démographique qui tend vers moins de naissances et un allongement de l'espérance de vie. C'est pour toutes ces raisons que la députée propose la création d’un troisième cycle d’études, portant à six le nombre d’années d’études et permettant l’obtention du diplôme d’État de docteur en maïeutique.

Marie Meunier

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