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Publié il y a 4 mois - Mise à jour le 10.09.2025 - © Sabrina Ranvier - 3 min  - vu 169 fois

LE DOSSIER Le pillage sous-marin

Ces objets exposés au premier étage du musée des saintes Maries de la mer proviennent de saisies judiciaires. Ces instruments de navigation ont été pillés sur un navire de la fin XVIIIe, début XXe siècle. 

- © Sabrina Ranvier

En quelques clics, on peut trouver des annonces pour des amphores « authentiques ». Ce genre de vente est un délit. Les découvertes maritimes sont régies par le Code du patrimoine, le Code des transports, le Code pénal et la Convention Unesco de 2001.

« Exceptionnel et rare… Lot d’amphores romaines authentiques… À saisir pour collectionneurs… Provenance succession… » Le 22 juillet, un particulier des Bouches-du-Rhône met à prix à 500 euros des amphores sur le site Leboncoin. Une autre annonce propose une « ancienne amphore romaine trouvée dans la mer Méditerranée ». Le vendeur précise qu’il « manque le fond », qu’il y a un « dépôt de coquillages ». Il vend 250 euros cet objet haut de 17,5 cm. Ceux qui vendent ou qui achètent l’ignorent, mais ils risquent jusqu’à deux ans de prison et une amende du double du prix de la vente du bien.

« Tout appartient à l’État. Quand on découvre quelque chose, on a 48h pour aller à la gendarmerie ou à la capitainerie pour faire une déclaration », prévient Giogio Spada. En France, les découvertes maritimes sont régies …

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