NÎMES Les « Poupées géantes » débarquent en ville
Le spectacle « Poupées géantes » se tient ce samedi 14 décembre à Nîmes à l’occasion des festivités de Noël.
Les voix cristallines partent à la rencontre des tambours rutilants ! La déambulation féérique démarrera à 18h sur le boulevard Victor-Hugo avec un final sur l’Esplanade Charles-de-Gaulle. Fermé à la circulation de 17h à 20h30, le boulevard Victor-Hugo vous accueillera sans encombre.
Après avoir participé à la Fête des Lumières à Lyon, la compagnie Transe Express revient à Nîmes avec le spectacle « Poupées géantes » le samedi 14 décembre à 18h, un véritable opéra urbain qui allie arts de la rue, musique et théâtre d’intervention.
Trois poupées géantes et monumentales, aux robes crinolines démesurées, glisseront à travers la foule, tels des jouets sortis d’un vieux coffre. Les chanteuses lyriques, perchées à 5,5m de hauteur, enchanteront le public avec leur répertoire alliant compositions originales, chansons populaires françaises et italiennes ou encore grands classiques de l’opéra. Des percussionnistes les accompagneront tout au long de la déambulation, en rapport direct avec le public.
« C’est un spectacle qui a une douzaine d’années. Nous l’avons créé pour un festival au Chili et les poupées ont eu un tel succès qu’on a continué. Il s’est construit petit à petit, nous l’avons peaufiné année après année avec l’ajout de musiciens au sol, de lumières sur les poupées ou encore d’un système sonore plus homogène et plus qualitatif », précise Rémi Allaigre, co-directeur de la compagnie Transe Express avec Eléonore Guillemaud.
Si le nom de Transe Express vous dit quelque chose, c’est normal. La compagnie, basée dans la Drôme à 30 min de Valence, vient de fêter ses 42 ans. Elle a même son propre lieu de résidence, la Gare à Coulisses, une scène conventionnée d’intérêt national art en territoire.
Comme le précise Rémi Allaigre, la compagnie est habituée à venir à Nîmes. « On a déjà fait plusieurs représentations pour des Pégoulades. Je me souviens notamment d’un final dans les arènes. On a une relation particulière avec cette ville, on a hâte d’y revenir. »