Publié il y a 8 mois - Mise à jour le 10.01.2024 - Anthony Maurin - 2 min  - vu 324 fois

NÎMES Les zones d’accélération pour la production des énergies renouvelables passées au crible

Le Conseil municipal de Nîmes (Photo Anthony Maurin).

Le Conseil municipal de Nîmes (Photo Anthony Maurin).

Une concertation sur la définition des zones d’accélération pour la production des énergies renouvelables est en cours.

Le Conseil municipal de Nîmes (Photo Anthony Maurin).
Le Conseil municipal de Nîmes (Photo Anthony Maurin).

Afin de répondre aux objectifs portés par la loi relative à l’Accélération de la Production d’Énergies Renouvelables (loi APER) et à la demande expresse de l’État, la ville de Nîmes a défini les zones où elle souhaite prioritairement voir des projets d’énergies renouvelables s’implanter.

Les objectifs sont simples à comprendre… Pour le territoire nîmois et au regard de ses spécificités géographiques et urbaines, des zones d’accélération ont été définies pour les filières énergétiques comme l’énergie Solaire avec l’installation en toitures et au sol, la géothermie comme ce sera le cas pour le Palais des congrès, le biogaz et bien entendu le réseau de chaleur urbain.

Les porteurs de projet sont ainsi incités à se diriger prioritairement vers ces zones d’accélération. D’abord, parce qu’elles correspondront à une volonté politique et témoigneront d’une adhésion locale du projet d’énergie renouvelable.

Ensuite, parce que le Gouvernement mettra en place des facilitations (ou accompagnements spécifiques) pour les porteurs de projet s’implantant sur ces zones.

Le Conseil municipal de Nîmes (Photo Anthony Maurin).
Le Conseil municipal de Nîmes (Photo Anthony Maurin).

Au vu du potentiel solaire sur les bâtiments la zone d’accélération s’étend sur l’ensemble de la commune, à l’exception du secteur patrimonial remarquable présentant de fortes contraintes architecturales, quand on parle d’installations solaires en toitures. Concernant l’énergie solaire au sol, les zones à vocation économique, artisanale ou secteurs de projets urbains tels le NPNRU ou encore le Mas Lombard seront visés. Pour la géothermie, la commune a un fort potentiel et des zones d’accélération sur les secteurs de projets urbains et les équipements structurants seront mises en place (Porte ouest, NPNRU, marché gare, Costières, Halle des sports).

Pour le biogaz la commune présente aussi un fort potentiel de production de matières valorisables (biodéchets), en Zone naturelle et Agricole. Ainsi qu’une zone d’implantation des installations sur le site de la nouvelle usine de méthanisation. Enfin et zone d’importance, le Réseau de Chaleur Urbain (RCU) est une zone de développement du réseau Nimergie, et zone de production avec l’incinérateur.

Palais des congrès
Le futur Palais des congrès de Nîmes bénéficiera de la géothermie • Photo Ville de Nîmes

Retrouvez le document de présentation des zones d’accélération pour la production des énergies renouvelables pour la commune de Nîmes et les cartographies par filière sur le site de la Ville. Ces zones sont portées à la concertation des habitants jusqu'au 15 janvier 2023.

À la suite de cette concertation, la Ville de Nîmes délibéra pour arrêter ces zonages. Ces zonages seront alors transmis aux services de l’État qui centraliseront les études des collectivités du département.

Les zones d’accélération feront alors l’objet d’un arrêté préfectoral puis seront transmises au Comité régional de l’énergie pour analyse globale des ressources à l’échelle de la Région. Faisant suite aux avis, l’adoption définitive est prévue dans le courant de l’année 2024.

Par ailleurs une version du document est consultable sur demande en version papier à l’accueil du bâtiment des services de la Ville, 152 Avenue Robert Bompard.

Anthony Maurin

Nîmes

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