Publié il y a 10 h - Mise à jour le 19.07.2025 - Anthony Maurin - 3 min  - vu 67 fois

OCCITANIE On privilégie les espaces extérieurs en veillant sur les dépenses

Travaux centre social Jean-Paulhan Mas de Mingue Nîmes 2025 (Photo Anthony Maurin)

Photo d'illustration (Photo AAnthony Maurin)

BigMat, acteur de l’habitat, a réalisé avec OpinionWay, un sondage exclusif pour comprendre comment les Français vivent, entretiennent et investissent ces espaces.

Travaux centre social Jean-Paulhan Mas de Mingue Nîmes 2025 (Photo Anthony Maurin)
Photo d'illustration (Photo Archives Anthony Maurin)

Depuis la pandémie, les Français portent un regard neuf sur leur cadre de vie. Le besoin de nature, d’ouverture et de respiration a replacé les jardins, terrasses et balcons au cœur de leurs aspirations résidentielles. Autrefois perçus comme secondaires, ces espaces sont désormais considérés comme de véritables prolongements de leurs pièces de vie par 84% des Français.

Lieux de détente, de convivialité, d’ancrage écologique ou encore pilier de la valorisation des logements, ils concentrent désormais de nombreuses attentes.

Première enseigne européenne de distribution de matériaux et produits pour la rénovation et la construction du bâtiment avec 1 006 points de vente dans sept pays européens, BigMat fédère depuis plus de 40 ans ses adhérents autour de valeurs partagées : l'indépendance, l'excellence, la solidarité et la convivialité.

« Cette étude BigMat met en lumière un mouvement de fond : l’espace extérieur s’est imposé comme un pilier essentiel du bien-vivre des Français. Ce n’est plus un simple agrément, mais un lieu de ressourcement, d’ancrage et de projection personnelle dans lesquels ils sont prêts à investir, malgré les contraintes budgétaires qui pèsent encore sur de nombreux ménages », analyse Fabio Rinaldi, président du directoire de BigMat France. « L’universalité de ce besoin est à cet égard frappante. Derrière les chiffres, on voit émerger une aspiration collective qui interroge notre façon d’aménager les lieux de vie et de penser l’habitat, dans un contexte de pression foncière, de densification urbaine et de besoin croissant de logements. Il ne s’agit plus seulement de construire davantage, mais de construire mieux, en intégrant pleinement la place des espaces extérieurs comme leviers de qualité de vie, de lien social et d’équilibre environnemental », conclut-il.

Travaux centre social Jean-Paulhan Mas de Mingue Nîmes 2025 (Photo Anthony Maurin)
Photo d'illustration (Photo AAnthony Maurin)

Ainsi, 80 % des habitants d’Occitanie déclarent que la pandémie leur a fait redécouvrir l’importance d’un extérieur. 91 % jugent d’ailleurs cet espace essentiel à leur bien-être (+4 points par rapport à la moyenne nationale) et vecteur de lien social (75 %).

Une prise de conscience qui s’ancre dans une réalité concrète : 85 % d’entre eux disposent aujourd’hui d’un espace extérieur (+2 points par rapport à la moyenne des Français).

Un désir motivé par un sentiment de manque : pour 92 %, l’absence d’extérieur est vécue comme un véritable manque (contre 85 % pour la moyenne des Français). D’ailleurs, plus d’un sur deux (52 %) affirme avoir déjà renoncé à un bien immobilier pour cette raison.

Posséder un extérieur est ainsi largement perçu comme un privilège (84 %) mais aussi comme une nécessité : 77 % des répondants estiment que chacun devrait y avoir accès, quel que soit son lieu de vie. Ce besoin dépasse aujourd’hui le simple désir : il devient une exigence de qualité de vie et un facteur d’inégalités sociales (65 %).

Entretenir un balcon, une terrasse ou un jardin est pour beaucoup une source de plaisir et de détente… mais représente aussi un coût.

En deçà de la moyenne nationale (540 euros), les Occitans y consacrent 511 euros par an, signe d’un attachement réel mais aussi d’une gestion prudente.

Pose de la première pierre résidence Nimoza Mas de Mingue Nîmes
Photo d'illustration • Sacha Virga

Ainsi, quatre sur dix dépensent moins de 200 euros par an. À l’inverse, seuls 18 % dépassent le cap des 1 000 euros.

L’aspiration à un extérieur plus fonctionnel, esthétique ou durable est forte. Parmi les priorités : la réduction de la consommation d’eau (48 %), l’installation de panneaux solaires pour réduire la facture d’énergie (42 %), la modernisation des espaces (40 %), la création d’un coin détente (38 %) ou encore l’amélioration de l’isolation thermique (37 %).

Des projets pour lesquels ils consacrent un budget moyen de 2 006 euros, soit 114 euros de moins que celui du reste des Français.

Un nombre relativement important prévoient ainsi des investissements généreux, 38 % disposant d’un budget situé entre 1 000 et 4 999 euros, et 11 % envisagent même un budget supérieur à 5 000 euros.

Mais s’ils ont des projets plein la tête, de nombreux Occitans restent cependant soumis à des arbitrages financiers : pour 68 %, le coût reste en effet un frein majeur à la concrétisation de leurs projets.

Anthony Maurin

Gard

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