Lors de son assemblée générale tenue à Toulouse, l’UVTF a réaffirmé son rôle central dans la préservation de la corrida en France et a approuvé à l’unanimité le bilan d’activité relatif aux missions menées au quotidien dans le cadre de son plan de défense, promotion et transmission de la culture taurine.

Si certaines des actions ont pour objectif de contrer les attaques menées par les associations antispécistes relayées par divers parlementaires (le rejet d’une PPL au Sénat en novembre par exemple), d’autres ont pour but de consolider définitivement le statut de la corrida en France en rendant impossible à terme toute interdiction.

L’UVTF s’est félicitée des conclusions du rapport de la Chambre régionale de la Cour des comptes d’Occitanie qui a confirmé l’apport « modeste » ou inexistant d’argent public dans l’économie des spectacles taurins, privant ainsi les associations anti taurines d’un de leurs arguments récurrents.

L’UVTF a détaillé le succès croissant de l’École d’aficion qui, en 2025, bénéficiera à 19 spectacles, majoritairement dans des arènes de troisième catégorie. Au terme de la saison 2025, 13 000 jeunes de moins de 25 ans auront été invités à découvrir, aimer et transmettre la culture taurine dont l’avenir a été l’objet d’une étude de prospective transmise aux élus et aux organisateurs.

Les comptes de l’UVTF ont ensuite été approuvés à l’unanimité et l’utilisation de ses ressources déclarée conforme à son objet social par le Commissaire aux comptes qui les a approuvés sans réserve en félicitant le trésorier pour sa rigueur.

Pour compléter la défense de la corrida, l’assemblée a ensuite approuvé à l’unanimité la modification de l’article 25 du « règlement taurin municipal » élaborée en concertation avec les écoles taurines, les éleveurs, l’association des matadors et celle des vétérinaires taurins.

Enfin, après avoir tenté par souci de conciliation une médiation infructueuse, au terme de la procédure contradictoire ouverte conformément à l’article 6 de ses statuts à l’encontre de la Ville de Vieux-Boucau qui a interdit à la peña locale d’organiser à ses frais des corridas, position justifiée par son maire dans la presse en utilisant des arguments juridiques erronés, idéologiquement opposés à la culture du Sud-Ouest et calqués sur ceux de L214 et du député Caron, l’assemblée générale de l’UVTF a voté à l’unanimité sa radiation.