Publié il y a 10 mois - Mise à jour le 30.11.2023 - Anthony Maurin - 2 min  - vu 226 fois

TOROS Les ganaderias seront françaises pour la feria de l’Ascension

Un toro du Curé de Valverde (Photo Archives Anthony Maurin).

- Anthony MAURIN

L’empresa Tempéras Alès Cévennes, par le billet de son nouveau membre Manolo Vanegas, a annoncé les ganaderias de la prochaine feria d’Alès qui aura lieu du 9 au 12 mai.

Manolo Vanegas le 28 septembre 2023 (Photo Archives Anthony Maurin).

C’est une petite surprise sans en être une grande. L’empresa alésienne a toujours largement fait confiance aux éleveurs français. C’est d’ailleurs l’une des plazas françaises qui permet le plus aux toros français de fouler le sable des arènes ! 2024 ne va pas changer les habitudes, elle va les ancrer plus encore en offrant une visibilité totale aux fers choisis, tous français.

Un toro du Curé de Valverde (Photo Archives Anthony Maurin). • Anthony MAURIN

Le samedi 11 mai dans l’après-midi, les Curé de Valverde seront opposés aux exemplaires des frères Tardieu et de ceux de Pagès-Mailhan pour une véritable course de competencia.

Un becerro de La Suerte touché par Clément Hargous (Photo Archives Anthony Maurin). • Anthony MAURIN

Le lendemain en matin, pour la traditionnelle sans picadors, les organisateurs ont quasi pris les habitués de l’exercice en proposant une course de François André, Gallon frères, San Sebastian, Barcelo et La Suerte.

Un toro de chez Yonnet (Photo Archives Anthony Maurin)

Enfin et en guise de bouquet final, la corrida de clôture sera celle d’une même famille composée de deux fers, les Yonnet. « Un casting d'élevages français pour prouver que la France est aussi une terre de toros de combat. » Dix élevages français aux accents divers et variés vont donc se mettre à chanter la passion locale.

Manolo Vanegas entouré par Renaud Vinuesa et Didier Cabanis (Photo Archives Anthony Maurin).

Avec ces toros exclusivement du coin, on retrouve une feria des plus simples mais pas simplistes. Faire la place à de tels fers n’est pas si facile que cela ! Même si l’économie et la raison peuvent contraindre ces choix, la réalité est celle des faits, rien que des faits.

Et que peut-on rapprocher à ces élevages lidiés ici comme ailleurs que l’on ne peut reprocher aux autres, les grands espagnols ? Réponse, rien. La France a de quoi faire sans toujours faire appel à des élevages mythiques issus de la péninsule ibérique.

Les arènes Tempéras (Photo Archives Anthony Maurin)

Ici, du delta du Rhône aux pentes du Pic-Saint-Loup, de la Camargue aux Alpilles en passant par les Cévennes, la France taurine sait livrer des bêtes à cornes qui ont de réelles aptitudes au combat. Alors, autant en profiter et faire briller ces étoiles qui ne demandent qu’à cela !

Les cartels complets seront présentés en février prochain.

Anthony Maurin

Gard

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