ALÈS Lysa Blanc-Nalle avant Miss Languedoc : "L'étape d'après c'est Miss France, c'est assez impressionnant !" !
À l'heure où paraissent ces lignes ce dimanche, Miss Alès est déjà debout pour les photos officielles et le test de culture générale à la veille de la demi-finale de Miss Languedoc dans la capitale des Cévennes, à domicile. L'enjeu est immense pour celle qui rêve de composter son ticket pour Miss France.
Depuis qu'elle a été élue Miss Alès le 11 février dernier au parc des Expos de Méjannes-les-Alès sans que ça ne soit tout à fait une surprise tant elle semblait avoir les faveurs du public, Lysa Blanc-Nalle n'a qu'une seule obsession : devenir Miss Languedoc pour décrocher sa place au concours national. Alors que l'échéance approche avec la demi-finale du concours régional ce lundi soir, dès 21h, sur la place de l'Hôtel de ville d'Alès, le stress ronge la jeune femme de 19 ans qui, déjà fine et longiligne, a même perdu quelques kilos ces derniers jours.
"Il faut positiver en se disant que si ça ne passe pas, ça restera une belle expérience", relativise la Saint-Christolenne, tout en concédant qu'une élimination aux portes de la finale constituerait une "déception". Pour se qualifier ce lundi soir au bout de la nuit, il s'agira de faire partie du contingent des 14 jeunes sélectionnées parmi les 20 candidates pour la finale à Beaucaire le 4 août.
Alors, depuis plusieurs mois, Lysa Blanc-Nalle scrute sur les réseaux sociaux les nouvelles miss élues dans la Région. Et elle est formelle : "Elles sont toutes jolies ! La promo est super belle cette année !" Une rude concurrence dont il faudra se démarquer au cours des quatre défilés de la soirée dans quatre tenues différentes, sous les yeux de Miss France 2023 Indira Ampiot et de Cameron Vallière, Miss Languedoc 2022 à qui elles rêvent toutes de succéder.
Mais à l'heure où paraissent ces lignes ce dimanche, Miss Alès est déjà debout pour les photos officielles et le test de culture générale à la veille de l'élection. "C'est ce que j'ai le plus préparé", précise celle qui met naturellement son expérience du mannequinat à profit lorsqu'il s'agit de défiler. "Tous les matins, je regarde les journaux et je suis l'actualité", poursuit la jeune femme qui redoute des questions "politiques".
Répétitions sous la douche
"J'avais appris toute la composition du gouvernement et il vient de changer", soupire-t-elle par ailleurs en évoquant le récent remaniement ministériel. Ce lundi soir, Lysa portera le n°15. Comme toujours, sa maman Sylvie est à fond derrière elle et n'hésite pas à arroser les Alésiens de messages les incitant à voter pour sa protégée. En effet, le vote du public comptera à hauteur de 50% pour cette demi-finale. Alors mieux vaut se le mettre dans la poche !
En plus des quatre défilés, Miss Alès s'adressera aux spectateurs à l'occasion des discours souvent cruciaux aux yeux du jury. "Pour la demi-finale, on nous a demandé de faire très court et simple car on est quand même 20. Ça pourrait être très long. Pour la finale, on pourra rentrer un peu plus dans les détails", indique celle dont les deux versions sont déjà prêtes. Elle les répète d'ailleurs inlassablement "sous la douche" ou en compagnie de sa grande sœur qui se charge aussi de la faire répéter.
Dans son discours alésien, l'étudiante souhaite mettre en exergue son engagement associatif en présentant l'association dont elle est membre, après une présentation "assez personnelle" et avant de conclure par la promotion du territoire en rappelant à l'assistance qu'aucune miss Languedoc n'a décroché la couronne de Miss France depuis Alexandra Rosenfeld en 2006.
"Plus personne ne me reconnaissait"
"Ce qui me met la pression c'est de me dire que je participe à Miss Languedoc, et l'étape d'après c'est Miss France, c'est assez impressionnant !", analyse Lysa Blanc-Nalle. Comme depuis son sacre, elle n'oubliera pas pour autant de prendre du plaisir en affichant le large sourire entrevu lors de la Feria et le corso du 14 juillet. "Il y avait énormément de monde ! C'était très plaisant car on voyait des gens heureux et contents. Le fait que je sois assez proche des Alésiens leur fait plaisir. On se parle comme si on se connaissait. Quand j'étais sur le char, je me disais que c'était vraiment ça la vie d'une miss", rejoue-t-elle.
Mais si sa notoriété locale est grandissante, les Alésiens ne la reconnaissent pas toujours. La Saint-Christolenne a d'ailleurs une anecdote à ce sujet, un soir de Feria de l'Ascension. Alors que plusieurs fans la réclament et la suivent de près en espérant obtenir une photo, elle pénètre dans l'Hôtel de ville et en ressort quelques minutes plus tard sans son écharpe ni sa couronne. Incognito ! "Plus personne ne me reconnaissait", se marre la belle brune. Il y a fort à parier que si elle venait à être élue Miss Languedoc, ça n'arriverait plus !