Publié il y a 1 an - Mise à jour le 01.03.2023 - Coralie Mollaret  - 2 min  - vu 833 fois

EXPRESSO Nîmes métropole : cette compétence clef parfois oubliée…

Station d’épuration de la ville de Nîmes

Station d’épuration de la ville de Nîmes

- (Photo : droits réservés)

Méconnue mais non moins vitale dans notre quotidien, la compétence assainissement de Nîmes métropole permet de traiter les eaux usées de 87 402 usagers chaque année. Depuis 2020, c’est le maire de Saint-Génies, Jean-François Durand Coutelle qui en est le vice-président.

« C’est une délégation enrichissante. Dommage que les administrés n’y soient pas très sensibilisés… », introduit le maire de Saint-Genies, Jean-François Durand Coutelle. Élu maire en 2020, l’édile a été promu vice-président chargé de l’assainissement. Une délégation faisant partie du service de l’eau de l’Agglo, composée de 52 agents.

Cette compétence a été transférée des communes vers Nîmes métropole en 2005 : « Nous comptons au total 87 402 usagers raccordés soit 12,3 millions de m3 cubes. Cette eau passe dans 1 150 km de réseau de collecte pour être traitée par 27 stations d’épuration », poursuit l’édile, comptable de profession.

La gestion de l’eau et de l’assainissement a été délégué à la multinationale Véolia. « Ce n’est pas encore le cas de Saint-Génies mais aussi des communes membres de l’ancien syndicat de la Haute-Braune : Saint-Bauzély, Fons, Montignargues, Gajan et Saint-Mamert, qui a désigné comme prestataire La Saur », précise le vice-président. Fin 2023, le traitement de l’eau passera pas Véolia. Une volonté de l’ancienne majorité d’harmoniser la gestion du service.

Focus sur Leins Gardonnenque

Cette année, Nîmes métropole prévu de réaliser pour 16,5 M€. « Nous allons lancer l’extension de la station d’épuration de Sainte-Anastasie, qui récolte aussi les eaux de la Calmette et de Dions. Cela passe par la création d’une deuxième file pour traiter l’azote et le phosphore », indique Jean-François Durand-Coutelle. Les travaux devraient se terminer d’ici 2025. « L’enjeu est important : les eaux étant rejetées dans le Vitsre ou le Rhony qui se jette d’ailleurs dans le Vistre ».

Un projet d’agrandissement de la station d’épuration de la Haute-Braune à Gajan est également prévu « pour anticiper l’installation des populations ». Coût du chantier : 6 M€. Une grosse étude à 500 000€ va également être lancée pour déterminer s’il est plus opportun de faire une station commune ou unique pour Saint-Génies ». Depuis l’arrivée à la vice-présidence de Jean-François Durand-Coutelle, il semblerait que les communes de Leins Gardonnenque soient bien servies.

Jean-François Durand-Coutelle 
Jean-François Durand-Coutelle  • (Photo : Coralie Mollaret)

« Nous avons été les dernières à intégrer Nîmes métropole. Auparavant, nous n’avions pas les capacités financières pour réaliser ses travaux », reconnaît l’élu. Et d’illustrer : « Rien que pour la rénovation du réservoir de Saint-Génies, il y en avait pour 2 M€. Comment nous aurions fait ? En augmentant le prix du mètre cube ? La communauté de communes permet de mutualisme les moyens. C’est indéniable. »

Autre projet, plus Nîmois : la démolition de la station de Milhaud derrière la 113 : « Après avoir réalisé une étude comparative, nous allons transformer une station d’épuration en poste de refoulement pour renvoyer les eaux à Nîmes sur le site de l’incinérateur pour accroître la production de biogaz ». Seul regret de Jean-François Durand Coutelle : « les administrés ne savent pas toujours ce que l’ont fait… Ces travaux ne se voient pas pourtant, ils sont essentiel à notre quotidien ».

Coralie Mollaret

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