Publié il y a 5 ans - Mise à jour le 11.04.2019 - coralie-mollaret - 2 min  - vu 850 fois

NÎMES Jean Denat : « La Gauche travaille à l’union, sans bruit…»

Jean Denat (Photo : Thierry Allard / Objectif Gard)

Jean Denat, assis à son bureau de Vauvert.

Peu prolixe sur les résultats de notre sondage OpinionWay concernant les Municipales nîmoises, le patron des socialistes du Gard appelle à l’union de la Gauche pour le scrutin de mars 2020.

Objectif Gard  : Si le 1er tour des Municipales nîmoises était demain, le Parti socialiste ne récolterait que 10%. Ça vous surprend ?

Jean Denat : Écoutez, nous, nous n’en sommes pas là… Nous n’en sommes pas à analyser les sondages et à regarder la popularité des candidats. On a une orientation qui est celle de l’union de la Gauche. Nous travaillons à cette démarche, sans faire de bruit…. Le temps viendra où l’on soutiendra un candidat de l’union. Pour l’instant, le PS n’a investi personne. On verra ça après les Européennes.

En tant que chef de parti, vous ne pouvez pas nous faire croire que vous n’avez pas regardé ce sondage…

On est pas insensible à ce qui se fait… Mais on ne communiquera pas sur ça.

Si vous accordez de l’importance à cette étude, pensez-vous que cela porterait préjudice à votre rapport de force dans l’union de la Gauche que vous essayez de construire ?

Pas du tout. Regardez la façon dont les socialistes suédois ont déjoué les pronostics ! Dans une élection, l’important c’est d’avoir un projet et une stratégie. Pour nous, c’est simplement trop tôt. Notre score est ce qu’il est. Nous ne sommes pas les sortants. Le maire de Nîmes, Jean-Paul Fournier, est lui dans une autre dynamique. Aujourd’hui, on ne réagit pas au pourcentage que l’on nous donne. Je ne peux répondre à cette injonction, aussi aimable soit-elle…

Vous n’êtes peut-être pas dans le temps des Municipales, mais des socialistes comme Nicolas Cadène ont fait part de leur volonté de s’investir. Un socialiste qui, d’après notre sondage, est aujourd’hui peu connu et peu apprécié des Nîmois.

Vous me parlez d’un militant. Il fera comme d’autres militants, il présentera sa candidature.

Vous dites travailler à l’union de la Gauche. Pourquoi le faites-vous « sans bruit » ?

À Nîmes, il faut comme dans d’autres territoires, cicatriser les blessures et amener les gens à regarder devant et pas derrière. On rencontre du monde avec humilité mais détermination.

Au-delà de Nîmes, les Municipales agitent le microcosme. Vous avez pris acte de la démission de Juan Martinez du PS. Mais quel sort sera réservé à Fabrice Verdier qui projette de s’allier avec la Droite à Uzès ?

C’est une question qu’il faut poser à Fabrice. Vous parlez de situations différentes. À Bellegarde, Juan Martinez a fait de sa démission du PS le ciment de sa candidature au scrutin. Il pouvait très bien dire que son parti c’était son village sans pour autant renier ses convictions. Enfin, Fabrice Verdier a dit qu’il était au service de son territoire. Lui, est à jour de ses cotisations, au passage… Alors pour l’instant, le temps n’est pas venu de vous répondre.

Propos recueillis par Coralie Mollaret

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