Publié il y a 3 mois - Mise à jour le 22.06.2024 - Jade Noguera - 1 min  - vu 611 fois

NÎMES Deux nouveaux scanners pour une meilleure prise en charge au CHU

L'un des deux nouveaux TEP scan numérique du CHU de Nîmes. 

- CHU de Nîmes

Le CHU de Nîmes met en service deux nouvelles machines qui améliorent les soins prodigués aux patients.  

Le CHU de Nîmes fait l’acquisition de deux nouveaux TEP (tomographie par émission de positons) scan numériques de nouvelle génération. Le premier TEP scan est opérationnel depuis mai et le deuxième TEP devrait être fonctionnel courant octobre. Ces précieux outils au prix de trois millions d’euros chacun sont installés dans l’IGG (Institut de Cancérologie du Gard). Une aide de taille, symbole d’une avancée majeure pour la qualité des soins et l’efficacité des examens médicaux.

Un TEP est une méthode d’imagerie médicale fonctionnelle. Son fonctionnement s’explique par l’injection d’un médicament radiopharmaceutique dans le corps d’un patient. Cette technologie innovante est utile aux médecins nucléaires pour pouvoir diagnostiquer et suivre avec précision l’efficacité des traitements prodigué, notamment pour le cancer.

Le chef du service de médecine nucléaire et responsable du pôle oncologie du CHU de Nîmes, le Pr Pierre-Olivier Kotzki, témoigne de sa satisfaction quand à ces nouveaux appareils : « Nous allons être en mesure de réaliser des examens aux performances améliorées. Le CHU de Nîmes dispose désormais des équipements les plus performants de l’ensemble de la région Occitanie, privilège que nous partageons avec le seul Oncopôle de Toulouse ».

Les nouveaux « bijoux » du centre hospitalier sont à l’origine d’avancées technologiques significatives dans trois domaines différents : la réduction de la dose de radiotraceur injectée, la diminution du temps d’acquisition des images et l’amélioration de la qualité des images obtenues. A l’aide d’un traitement numérique du signal, complété par l’intelligence artificielle et des détecteurs évolués, les TEP permettent une réduction de 50 % de la dose de radiotraceur injectée en un temps d’acquisition record : environ huit minutes.

Jade Noguera

Santé

Voir Plus

A la une

Voir Plus

En direct

Voir Plus

Studio