Publié il y a 2 h - Mise à jour le 23.08.2025 - Norman Jardin - 5 min  - vu 505 fois

FAIT DU JOUR NO Mickaël Salamone, le gardien calme et sans nuages

Mickaël Salamone, le nouveau gardien de but des Crocodiles. 

- Photo : Norman Jardin.

Nîmes Olympique joue ce samedi soir à Rumilly dans le cadre de la 2e journée du championnat de Nationale 2. Dans les cages du NO s’installera Mickaël Salamone. L’expérimenté gardien de but parisien qui a surtout joué en Ile-de-France avant d’arriver dans le Gard cet été. Le nouveau portier des Crocodiles découvre le sud et il conserve son caractère apaisé.

« Je suis un gardien calme, posé, mais quand il faut dire quelque chose, je le dis. J’ai du caractère, mais je ne parle pas pour rien et c’est toujours pour le bien de l’équipe ». Avec ses quelques mots, Mickaël Salamone se définit parfaitement. Le nouveau nîmois n’est pas du style à en faire des caisses ou à brasser du vent. Il parle juste ce qu’il faut. À 33 ans, l’expérimenté portier découvre le sud de la France, lui qui est passé par sept clubs franciliens dans sa carrière, Racing club de Paris, Paris Saint-Germain, Aubervilliers, Entente Sannois Saint-Gratien où il joue avec Vincent Pires, Bobigny, Poissy et Créteil).

Formé au PSG avec Maignan et Aréola, il coitoie Pastore et Matuidi 

« C’est autant par choix que par opportunité. Ma famille est à Paris et je me sentais bien en Île-de-France. J’ai ressenti le besoin de couper avec cette région, mais aussi le besoin d’y retourner, » confie le natif de Villeneuve-la-Garenne (Hauts-de-Seine). Mais c’est au PSG qu'il reste le plus longtemps et où il signe un contrat stagiaire-pro à l’âge de 20 ans. Il est formé avec Mike Maignan et Alphonse Areola et il côtoie le groupe pro. Les Qataris viennent de débarquer dans le club de la capitale et Mickaël côtoie les stars comme Javier Pastore et Blaise Matuidi. Le gardien de but fait quelques infidélités à la région parisienne en signant à Évian Thonon-Gaillard en 2012.

Le jeune Lenny Colombani et l'expérimenté Mickaël Salamone. • Photo : Anthony Maurin.

« J’ai vu arriver Nicolas Benezet, le Nîmois. C’était le plus gros transfert d’Évian à l’époque »

« J’ai vu arriver Nicolas Benezet, le Nîmois. C’était le plus gros transfert d’Évian à l’époque » sourit le Salamone qui alterne alors entre le poste de numéro 2 et numéro 3 dans les buts, ce qui lui permet d’être assis sur le banc dans des matchs de L1. Hors région parisienne, Mickaël passe aussi par Poitiers, Vannes et Annecy. Malgré sa riche carrière, le gardien de but n’a jamais rencontré Nîmes Olympique. C’est donc cet été qu’il découvre le Gard et sa canicule. « Le soleil est toujours là et les nuages ne me manquent pas. Au plus profond de moi, je voulais venir dans le sud avec une mentalité différente. Nîmes est un club historique avec des supporters même à l’entraînement. Ça reste pour moi le haut niveau même en N2 ».

« Je n’avais jamais joué devant autant de monde pour un match de N2 »

Pour ses débuts avec le NO, Mickaël n’a pas été déçu par l’ambiance au stade des Antonins. « J’avais l’impression d’être dans un match de Ligue 2 avec du monde et des encouragements. Ça nous a donné de la force. Je connais ce championnat, mais je n’avais jamais joué devant autant de monde pour un match de N2 ». La saison débute bien pour l’ultime rempart nîmois qui n’a pas encaissé de but (victoire 2-0). « Je préfère gagner 2-1 tous les matchs et ne pas faire des clean sheet » abonde le Villénogarennois. Lors de son arrivée à Nîmes, Mickaël n’a pas été trop dépaysé puisqu’il a trouvé un groupe dans lequel huit franciliens ont signé en même temps que lui (Alberto, Bennour, Célestin, Diaby, Diallo, Doucouré, Loubacky et Pires).

« Les tatouages c'est beaucoup en rapport avec ma famille et à ma mère que j’ai perdu quand j’avais 20 ans »

Forcément, cela facilite l’intégration : « On a beaucoup d’amis en commun, on est tous arrivés en même temps au même hôtel ». Le garçon est sobre, mais sur ses bras, on remarque plusieurs tatouages. L’un d’entre eux fait référence au gardien de but du dessin animé  « Olive et Tom ». Les autres sont plus personnels : « Les tatouages c'est beaucoup en rapport avec ma famille et à ma mère que j’ai perdu quand j’avais 20 ans » explique pudiquement le joueur du NO. Mickaël Samamone découvre Nîmes Olympique qui de son côté découvre le championnat de National 2. Il ne leur reste plus qu’à apprendre à se connaitre pour rammener le NO dans une division plus digne de son histoire.

Norman Jardin

Nîmes Olympique

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