Publié il y a 12 ans - Mise à jour le 03.03.2012 - stephanie-marin - 2 min  - vu 237 fois

SAÔNE-ET-LOIRE : UN GARDOIS INTERPELLÉ, SUSPECTÉ D'AVOIR ASSASSINÉ SA BELLE-MÈRE EN 2010

Les faits remontent au 29 août 2010. Ghislaine Leclerc-Bouzaiene avait été retrouvée morte, le corps ensanglanté, par son ex-mari et ses filles, à son domicile situé dans la petite commune de Volesvres, dans le département de la Saône-et-Loire. La dame âgée de 57 ans,  gestionnaire d'une petite entreprise de cartes postales par correspondance, avait reçu quatre balles, dont deux à la poitrine, une dans le cou et une dans la nuque. Les investigations menées par les enquêteurs n'avaient révélé aucune trace d'effraction tout autour de la maison. D'ailleurs l'autopsie pointera du doigt l'absence de marque de lutte. L'auteur connaissait-il les lieux ? Ghislaine Leclerc-Bouzaiene connaissait-elle son assassin au point qu'elle ait pu le laisser entrer sans se méfier ?

Tout au long de l'enquête ces interrogations vont guider les hommes de la section de recherches de Dijon et ceux du groupement de gendarmerie de Saône-et-Loire, vers les membres de la famille de Ghislaine Leclerc-Bouzaiene. C'est d'abord son ex-mari, un ressortissant tunisien, plus jeune que la victime d'au moins 25 ans. Au moment des faits, Ghislaine Leclerc-Bouzaiene, 57 ans, est en instance de divorce. Un peu plus tôt, elle n'avait pas manqué de faire connaître sa contrariété quant à l'échec de son couple. Interrogé par les enquêteurs, l'homme fournit un alibi validé après vérifications. Il faut donc se tourner vers quelqu'un d'autre, son gendre. Un homme d'une quarantaine d'années, un Gardois, salarié, qui au fil des questionnement paraît suspect et attire de plus en plus l'attention des enquêteurs. L'examen de son téléphone portable serait la clé démontrant sa culpabilité.

Le Gardois suspecté de l'assassinat de sa belle-mère a été interpellé le mercredi 21 février 2012 à 7h30. Tout au long de sa garde à vue, l'homme n'a fait que nier les faits. A l'issue de sa présentation devant le Parquet de Chalon en Saône-et-Loire, il a été placé en détention provisoire dans l'attente de son jugement.

Stéphanie Marin

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