Publié il y a 11 ans - Mise à jour le 19.03.2013 - coralie-mollaret - 1 min  - vu 134 fois

CONSEIL COMMUNAUTAIRE. L'écologie déchaine les passions. Délibération rejetée, une première depuis 11 ans !

Inédit. Les bras se sont levés, par dizaine hier soir, pour s'opposer à l'attribution d'une subvention pour le site Natura 2000 Costières, à l'occasion du conseil communautaire de Nîmes Métropole. Une situation atypique pour cette assemblée, où les délibérations sont réputées passer comme une lettre à la poste !

"Conformément à sa compétence de 2005, Nîmes Métropole a pris en charge l'animation du site depuis 2012 par délibération", a rappelé le rapporteur Frédéric Touzellier. Avant de soumettre au conseil l'attribution de 50.000 euros pour embaucher un animateur Natura 2000, assurer l'inventaires des haies et arbres isolés et suivre les mesures d'effarouchement… Au nombre de 1.500 en France et de 5.000 en Europe, les sites estampillés Natura 2000 sont des zones protégées, instituées par la directive européenne 92/43/CEE.

Les réactions des élus ne se sont pas faites attendre. 45 conseillers communautaires se sont prononcés défavorablement à la délibération n°28… Et Jean-Paul Fournier, le président de Nîmes Métropole, a même dû revoir à deux reprises ses comptes ! Premier à s'insurger contre la délibération, Denis Calvini. Le premier adjoint de Bouillargues tacle une " zone nature 2000 qui bloque le développement de la commune (…) Il faut dire stop à la pensée unique écologique ". Laurent Burgoa, conseiller municipal de Nîmes, ne tarde pas à lui emboiter le pas : "face à cette directive européenne, on ne va pas privilégier l'espèce animal au détriment de l'espèce humaine". "Ca commence à me gonfler", lance de son côté le maire de Garons, Alain Dalmas, concluant ainsi un concert de protestations 100% naturelles !

Coralie Mollaret

coralie.mollaret@objectifgard.com

Coralie Mollaret

Actualités

Voir Plus

A la une

Voir Plus

En direct

Voir Plus

Studio