Nom de code : MAIA. "Maison MAIA". Ce matin, l'équipe du CHU de Nîmes, le réseau associatif Présence 30 et Vivadom étaient tout sourire pour la présentation de la Maison pour l'Autonomie et l'Intégration des Malades d'Alzheimer. "Ce qui est drôle, c'est que ce projet n'a rien à voir avec une maison et ne s'occupera pas uniquement des personnes atteintes de la maladie d'Alzheimer", ironise le responsable du réseau Vivadom.

Pour un coût de 280.000 euros par an (financé par l'ARES), cette "maison" est plutôt un réseau de coordination qui s'est fixé pour objectif de coordonner les forces vives du grand Nîmes afin de "repérer des cas complexes". Les personnes ou les couples étant atteints d'une maladie neurodégénérative et connaissant des difficultés de santé ou sociales. "Des critères pour définir les cas complexes seront élaborés lors de nos réunions de travail", explique Fostine Pueblas, "pilote" de la maison MAIA.

Cette dernière aura pour principale mission de "dresser des statistiques d'après une liste de dossiers présentés par trois gestionnaires de cas" : Maryse Accos, Christine Desmier et Lucie Bueil. Ces drôle de dames de la santé seront elles-mêmes alertées par "les personnes de terrain". A savoir les médecins, la famille, les assistantes sociales… Une foi les dossiers sélectionnés, Fostine Pueblas orientera les personnes vers les bons interlocuteurs pour répondre rapidement et avec "efficience au besoin". "Efficience", un mot qui colle de plus en plus au service public, recherchant des moyens optimum, en période de restrictions budgétaires, pour répondre aux besoins.  Impulsé par le CHU de Nîmes, l'objectif est d'éviter le plus possible "les prises en charge à l'hôpital", conclut Jean-Olivier Arnaud, directeur du CHU de Nîmes.

C.M

coralie.mollaret@objectifgard.com