Tano poursuit son irrésistible ascension en portant sa nonchalance et ses personnages ciselés sur la scène du Théâtre Trévise le temps d'une représentation exceptionnelle. Après des passages remarqués sur France 2 chez Patrick Sébastien avec son sketch de l'indépendantiste Corse aux revendications hilarantes, toujours sur France 2 chez Patrick Sabatier dans la peau d'une prostituée avant-gardiste et Tano sera bientôt sur France 4 au prestigieux Festival d'humour de Montreux avec son sketch du Clodo-Bingo.

En attendant, il est à Nîmes ce vendredi 21 février 2014 à 20H30 au Novotel Atria ... l'occasion de répondre à quelques questions d'ObjectifGard !

ObjectfiGard : Pourquoi votre spectacle est consacré en partie à la Corse ?

Tano : Ma mère est corse, mon spectacle ne pouvait donc qu'être une lettre d'amour à la Corse et aux corses que j'adore.

Vous bénéficiez aujourd'hui d'une belle critique de la part de la presse, qu'est-ce-que vous en pensez ?

Cela fait forcément plaisir. Faut dire que j'ai un très bon attaché de presse. Plus sérieusement, je pense qu'il faut savoir tirer son épingle du jeu, proposer quelque chose de plus original. C'est de toute façon, mon leitmotiv, quand j'écris avec Thomas Gaudin, il faut que les idées soient original, c'est une absolue nécessité. Ce spectacle par exemple a un fond social très marqué, c'est pour moi, quelque chose de différent des spectacles du moment.

Avez-vous un point de vue sur l'interdiction des spectacles de Dieudonné et plus précisément, sur la liberté d'expression ?

On est tous dans le même bateau, arriver à interdire un spectacle, je trouve cela dramatique. On est libre d'aller voir un spectacle ou pas après, je pense qu'il n'est pas nécessaire d'être méchant pour faire rire.