Publié il y a 10 ans - Mise à jour le 02.04.2014 - coralie-mollaret - 1 min  - vu 94 fois

VALLS A MATIGNON. Une "obligation de résultat", s'impose pour Jean-Paul Fournier

Manuel Valls, le nouveau Premier ministre. Photo DR/

Manuel Valls, le nouveau Premier ministre. Photo DR/

Au lendemain de la nomination du ministre de l'intérieur à Matignon, le sénateur-maire UMP Jean-Paul Fournier réagit au changement de gouvernement. Le responsable nîmoise ironise d'abord sur cette nomination  du premier avril qui est "traditionnellement la journée des farce"s. Cette "réponse" du président Hollande après la claque électorale infligée par les électeurs à la majorité socialiste est " la réaction logique à cet amateurisme ambiant qui fut la marque de fabrique de l’action du Gouvernement coordonnée par Jean-Marc Ayrault".

"Aucune nouvelles têtes"

Alors, Jean-Paul Fournier espère que "l’ancien ministre de l’Intérieur, dont le bilan place Beauveau est plus que discutable, puisse enfin trouver la voie de l’autorité.  (…) Le choix de Manuel Valls est peut être un gage donné à la réforme. Mais la composition du Gouvernement, même si les Verts ne souhaitent pas y participer, laisse présager de nouvelles querelles de clochers nuisibles à la conduite des affaires de la France. En effet, mise à part Ségolène ROYAL, l’équipe ne compte aucune nouvelle tête. En outre, avec le maintien de Christiane Taubira, Marysol Touraine ou Michel Sapin, le président de la République donne une prime à des ministres, dont l’action à été un véritable échec".

Et de conclure : "aujourd’hui, le nouveau Premier ministre doit impérativement choisir l’intérêt général, plutôt que les intérêts particuliers de telles ou telles chapelles de la gauche ou du PS. La tache est immense, mais le défi devra être atteint sans quoi la défiance vis-à-vis du Chef de l’Etat pourrait être plus grande encore lors des prochaines échéances électorales".

Coralie Mollaret

Politique

Voir Plus

A la une

Voir Plus

En direct

Voir Plus

Studio