C'est avec une profonde tristesse que la famille de Robert Martin, ancien adjoint aux finances de la municipalité Jourdan (1965 - 1983), a annoncé sa disparition. A travers un communiqué, le président PS du conseil général Damien Alary déclare : "Avec peine j’ai appris le décès  de Robert Martin à l'âge de 92 ans. Je salue la mémoire de cet élu communiste nîmois qui fut adjoint  aux finances d’Emile Jourdan. Mais je veux mettre en exergue surtout son engagement en tant que conseiller général. Délégué aux transports, il fut, en effet, l’un des principaux artisans de la gratuité des transports scolaires dans le département. Homme discret et très dévoué, Robert Martin laissera le souvenir d’un militant exemplaire et d'un homme de bien. J'adresse mes plus sincères condoléances à sa famille et aux proches et une pensée émue à tous ceux qui l'ont connu".

"Avec Robert Martin disparaît l'une des dernières personnalités marquantes des trois équipes d'union des forces démocratiques puis d'union de la gauche et des démocrates nîmois condutes par Emile JOURDAN de 1965 à 1983. Cheminot, représentatif de l'engagement de cette corporation dans la gestion de la ville, il est pendant dix huit ans adjoint au maire - d'abord, à la suite de Jean GUILLE, Proviseur du Lycée Daudet, au Personnel ; puis aux Finances. Il marque ses concitoyens par sa grande rigueur et son sérieux dans le redressement et l'assainissement des deniers publics. Discret, plus soucieux de bonne gestion que de médiatisation, il possède un sens de l'humour "pince sans-rire" assez remarquable. Il restera dans la mémoire des nîmois comme l'une des figures du combat unitaire des communistes pendant cette longue période. Conseiller général de Nîmes III en 1967, il fût un grand serviteur de la vie locale.  La Ville se doit d'honorer sa mémoire comme elle l'a fait récemment pour Wladimir Guiu".

La Section de Nîmes du PCF à  la tristesse de vous faire part du décès de Robert MARTIN, Ancien adjoint au maire de la ville de Nîmes, Ancien Conseiller général du 3ème canton et co-fondateur du Cercle de l’Avenir Monique JOURDAN.

Du courage, de la volonté, Robert Martin  en a fait preuve sa vie durant. Il laisse à tous ceux qui l’ont connu et côtoyé un bon souvenir.

C’est parmi les cheminots de Courbessac qu’il donnera sa pleine mesure et qu’il va gagner la confiance de ses camarades de travail. Robert était cadre dans cette entreprise. Il a défendu les revendications de sa catégorie. Mais il a toujours su garder,  lucide, sa détermination pour le rassemblement de toute la corporation pour faire aboutir les aspirations de tous à vivre mieux.

Robert était un homme d’union. Une union de combat, une union  pour que chacun puisse vivre de son travail, pour donner aux enfants de chacun les moyens de s’éduquer, de trouver un travail, un logement, de vivre sa vie.

Robert Martin, c’était l’homme réservé, mais tenace et rigoureux. Le monde du travail, le monde qui l’entoure lui témoigne sa confiance. Ses camarades aussi et c’est tout naturellement qu’il sera aux côtés d’Emile Jourdan sur la liste de rassemblement conduite par Emile Jourdan aux élections municipales de 1965. Adjoint aux finances il va dans des conditions extrêmement difficiles témoigner d’une compétence et d’une rare efficacité.

Il sera élu au Conseil Général en 1985, laissera la place en 1987 et se retire de la vie publique tout en étant actif parmi ses camarades et il contribuera à l’élection de l’équipe municipale d’Alain Clary en 1995.

C’est l’honneur d’hommes comme Robert Martin, avec Emile Jourdan, Alain Clary d’avoir porté haut la responsabilité élective, le sens du bien commun, le dévouement aux causes les plus nobles en pensant toujours à ceux qui étaient le plus en difficulté.