Publié il y a 10 ans - Mise à jour le 22.04.2014 - coralie-mollaret - 2 min  - vu 131 fois

TOURNOI DES VI QUARTIERS. Les jeunes nîmois dans la mêlée

Ce matin, au stade Kaufmann. D.R/C.M

Fort de la réussite de ses éditions précédentes, le RCN (Rugby Club Nîmois) récidive en organisant à partir du 28 avril un stage de rugby au stade Kaufmann qui s'achèvera en apothéose le 3 mai avec le Tournoi des VI quartiers. Au programme : initiation au ballon ovale les lundi, mercredi et vendredi et une sortie programmée à la réserve Africaine de Sigean avant la grande épreuve sportive.

"Nous nous inscrivons dans la vie de notre cité. Nous voulons faire sortir les jeunes de leur quotidien et leur faire connaitre le rugby et ses valeurs, à savoir le respect des règles, la solidarité et la combativité", introduit Olivier Bonnet, président du RCN (Rugby Club Nîmois). "Le foot a certes des valeurs de respect, mais il véhicule aussi des idées de prestige. En Angleterre, pour lutter contre la délinquance des mineurs, les écoles font pratiquer ce sport aux enfants un peu turbulents", avance Saïd Moumen, président du comité de quartier haute Magaille.

Au total, 72 enfants recrutés par le CCAS de leur quartier composeront VI équipes : Gambetta, Chemin Bas, Valdegour, Mas de Mingue, Pissevin et Route d'Arles. A chacun son maillot de couleur griffé KAPPA…. De vrais petit professionnels !

"C'est un bon apprentissage de la vie", intervient Laurent Burgoa, adjoint au maire de Nîmes délégué à la Rénovation Urbaine, au Contrat de ville et aux Centres Sociaux . Et de se souvenir de l'édition de l'année dernière : "il y avait des filles. Il fallait voir le respect qu'avaient les garçons à leur égard. Bon, ils ne leur faisaient pas de cadeaux, ils les plaquaient… Mais quand même". "

Coût total de l'opération : 20.000 euros, pris en charge par le club mais aussi la ville de Nîmes et le conseil général dans le cadre des CUCS (Contrats urbains de cohésion sociale). Outre l'aspect social, l'objectif du club est aussi de fidéliser les jeunes à leur discipline sportive : "on détecte certains talents, mais sur une semaine c'est trop court. Et puis, il faut qu'on aille à leur contact pour comprendre pourquoi certains ne s'inscrivent pas". Sur la centaine de jeunes qui ont participé aux deux dernières éditions, seulement deux ont pris leur licence.

Coralie Mollaret

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