Hier soir, un hélicoptère de l'opération Barkhane au Burkina Faso, s'est écrasé alors qu'il effectuait un vol d'entrainement. L'adjudant Samir Bajja, né à Nîmes, est décédé. Deux autres militaires ont été blessés. 

Ce matin, le ministère de la Défense a annoncé la mort de Samir Bajja, un adjudant des forces spéciales originaire de Nîmes. Hier soir vers 21 heures, un hélicoptère EC725 des forces françaises s’est écrasé dans le nord du Burkina Faso alors qu’il effectuait un vol nocturne d’entraînement. Le militaire nîmois n'a pas survécu tandis que deux autres membres de l’équipage ont été blessés.

Une enquête ouverte 

Agée de 38 ans, Samir Bajja était sous-officier au 4e régiment d'hélicoptères des forces spéciales de l'armée de terre.  Une enquête du Bureau enquêtes accidents défense (BEAD) a été ouverte pour déterminer les circonstances et les causes de cet accident, qui n’est selon le ministère de la Défense "en aucun cas lié à une action de combat".

Le militaire décédé est le deuxième soldat français à mourir au Sahel depuis le lancement de l’opération Barkhane le 1er août dernier. Cette opération vise à lutter, aux côtés de nos partenaires burkinabés, nigériens, maliens, mauritaniens et tchadiens, contre les groupes armés terroristes présents dans la bande sahélo-saharienne.

Coralie Mollaret