Publié il y a 5 h - Mise à jour le 08.07.2025  - 2 min  - vu 677 fois

GRAU-DU-ROI Le maire s'exprime après notre enquête sur l’attribution des terrasses sur le domaine public

Robert Crauste, le maire du Grau-du-Roi.

- Yannick Pons

Robert Crauste a souhaité bénéficier d'un droit de réponse.

Après notre enquête au Grau-du-Roi concernant la gestion de l’attribution des terrasses sur le domaine public, le maire Robert Crauste a souhaité bénéficier d'un droit de réponse.

"La réalité des faits est que jusqu’à la fin 2024, c’est le trésor public qui était chargé du recouvrement des terrasses. Le service municipal établissait les autorisations d’occupation de celles-ci. Et émettait un titre de recette que le trésor public devait encaisser avec tous les moyens mis à sa disposition. À partir de là, la ville n’avait plus la main sur le recouvrement ni même sur l’octroi de délais de paiement.

En mai 2024, au vu de l’énorme charge de travail, la DGFIP, direction des finances publiques, a préconisé que la ville repasse en facturation directe et que seuls les retardataires fassent l’objet d’un titre de recette après relance.

C’est ce qui a été présenté au conseil municipal de novembre 2024 et a été voté avec un renforcement des mesures coercitives (surtaxation à +30 et +100 %).

La situation réelle, c'est que sur 310 terrasses exploitées en 2024, seulement une dizaine reste à recouvrer (3 %) et sur la fameuse place du marché, il n’y a aucune terrasse impayée.

L’autre réalité, c’est que nul n’a un droit d’attribution du domaine public comme l’exigeait M. Zaouche même et surtout s’il génère beaucoup de chiffre d'affaires comme il l’a lui-même reconnu. Il pensait qu’une procédure auprès du tribunal administratif pourrait faire plier la ville. Tout en validant une demande de médiation le 23 mai, demande rejetée par la ville qui est insensible à toute forme de pression ou d’intimidation, car elle estime agir dans le bon droit.

On peut voir dans l’article de presse ou la plainte sur des allégations sans fondement la poursuite d’une stratégie qui interroge sur ses motivations réelles."

Camargue

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