Dans la canicule de la semaine dernière, il faisait bon fréquenter des tunnels. Sur le parcours, un voyageur au long cours y a même passé une partie de son après-midi, en attendant que la fournaise se calme ou que l'orage éclate et fasse baisser les températures de force. Ce qui fut fait, pour Objectif Gard, en rejoignant Sumène, à la fois sous le soleil et sous les gouttes.

Mais pas de quoi gâcher le plaisir d'un parcours exceptionnel - en toute subjectivité - qui emprunte la voie ferrée de l'époque en pénétrant dans une sorte de gorges, celles du Rieutord, cours d'eau qui disparaît sous la roche calcaire peu de temps après sa traversée de Sumène. 

Sur le parcours de la voie verte, des panneaux d'information indiquent pourquoi une voie ferrée a été bâtie ici, sur quelle faune il est possible de tomber, en lien avec la Réserve naturelle régionale de Combe chaude (à retrouver ici), l'indication d'une ancienne mine sur la montagne en face, ou bien un site d'initiation à l'escalade. 

En revanche, le lieu est sec et aride. Mieux vaut ne pas oublier chapeau et gourde avant de se lancer dans un parcours qui reste à la portée de tous. Pour ceux qui viennent de Saint-Hippolyte-du-Fort à vélo, il faut quitter la première voie verte et traverser le rond-point d'entrée de ville de Ganges pour accéder au tronçon vers Sumène.

Promenade sous un ciel contrasté, alors que les orages menaçaient en cette première semaine de juillet.