Il y a 70 ans, le 27 janvier 1945, les soldats de l’Armée rouge libéraient le camp de la mort d’Auschwitz-Birkenau au sud de la Pologne, où ne restaient que 7000 survivants après l’extermination dans les chambres à gaz ou les camps de travail de 1,1 million de personnes, dont 1 million de juifs de différents pays d’Europe.

Au-delà des commémorations des personnalités politiques et chefs d’état, Christophe Cavard voulu s'inscrire dans l’action. Le parlementaire gardois a intégré le nouveau groupe de travail sur l’antisémitisme présidé par François Pupponi, à l’Assemblée Nationale. "Attentif et préoccupé", le Gardois fait état que "70 ans après cette plaie de l’histoire de l’humanité, le Conseil représentatif des institutions juives de France (Crif) vient de révéler, que le nombre des actes antisémites a doublé en 2014 par rapport à l’année précédente en France. Les violences physiques ont même augmenté de 130%".

"Notre actualité récente doit nous interpeller", ajoute-t-il, "aujourd’hui et demain, nous devrons affronter une autre monstruosité : le fondamentalisme et l’obscurantisme. Nous savons tous que notre République laïque n’est que pluralités et n’est porteuse que d’un unique message : tolérance".