Publié il y a 9 ans - Mise à jour le 17.02.2015 - elodie-boschet - 2 min  - vu 1036 fois

GÉNOLHAC Manifestation burlesque devant la gendarmerie

Claude Magnien (au centre) et André Joffart (à droite). Photo Elodie Boschet/Objectif Gard

Mardi gras oblige, les Cévenols ont revêtu leurs plus beaux déguisements aujourd'hui pour soutenir Claude Magnien, président du Comité de défense des usagers et des services publics, visé par une plainte de la SNCF.

Il devait être convoqué aujourd'hui à la gendarmerie de Génolhac pour en savoir plus sur le contenu de la plainte, déposée suite aux manifestations dénonçant la fermeture des guichets. Mais l'entretien a finalement été reporté à une date indéterminée. "La procédure est trop fraîche et il leur manque des éléments pour pouvoir m'entendre", explique Claude Magnien, déguisé en Charlot. Malgré tout, à 9h30 ce matin, élus, sympathisants et usagers de la ligne des Cévennes se sont rassemblés pour soutenir le président du comité, dans la convivialité et la bonne humeur.

Les Cévenols sont nombreux à soutenir Claude Magnien. Photo Elodie Boschet/Objectif Gard

Autour d'un café chaud et de crêpes au sucre, les manifestants ont signé un document afin de se déclarer solidaires de Claude Magnien dans le cadre des faits qui lui sont reprochés. "Le directeur régional a osé s'en prendre à notre président au lieu de le faire collectivement, tout ça parce que nous avons retenu des trains pendant quelques minutes. Nous sommes responsables avec lui", déclare André Joffart, secrétaire du comité. Par ailleurs, le président a reçu un autre courrier de la SNCF lui réclamant "la somme de 15 000 euros pour le décollage des affiches sur les trains, le nettoyage des wagons et les retards entraînés par les manifestations". Des accusations prises avec le sourire par Claude Magnien. "C'est franchement ridicule", rigole t-il.

Le maire de Génolhac Georges Besse-Desmoulières espère quant à lui que la mobilisation importante des élus aura du poids auprès des décideurs. "Nous sommes nombreux dans la vallée à soutenir le combat du comité et nous continuerons. Nous croyons en une réouverture des guichets 7 jours sur 7", commente-il, optimiste. Jeudi, une table ronde aura lieu en sous-préfecture d'Alès en présence des acteurs concernés : l'Etat, la Région, les élus et le Comité.

Près de 150 personnes ont manifesté ce matin devant la gendarmerie de Génolhac. Photo Elodie Boschet/Objectif Gard

Elodie Boschet

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