BAGNOLS Le tournage du film The Short Straw a repris
« On a repris tout le tournage à zéro », explique Alexis Godin, le jeune réalisateur du film The Short Straw, hier à Bagnols.
Un tournage qui avait démarré à l’automne dernier, et dont nous nous étions fait l’écho, et qui a donc repris pendant les vacances de février. L’occasion pour Alexis, 21 ans, de tout refaire : « je n’étais pas très content des scènes, alors on a décidé de les refaire et de les considérer comme une grosse répét’. »
« 1 litre et demi de faux-sang »
Une « grosse répét’ » qui aura eu le mérite de leur faire gagner en expérience : « maintenant, on a une meilleure maîtrise du matos », affirme Alexis. Dominique Meyzie, de l’association Mosaïque en Cèze qui accompagne le projet depuis le début, abonde : « plus ça va et mieux c’est organisé. »
Les vacances de février ont vu le tournage d’une scène importante, et d’une première pour tout le monde : la première scène de meurtre, mise en boîte mercredi, jeudi et samedi dernier, de nuit, au centre socio-culturel Vigan-Braquet. « Ça a été hyper dur, infernal, raconte Alexis. On a démarré à 19 heures et jusqu’à 2 ou 3 heures du matin. En plus on a eu la bonne ou mauvaise idée de tourner le début de la scène en plan séquence, de nuit, alors il a fallu éclairer tout le centre socio-culturel. »
Outre ces problèmes, l’équipe a aussi dû gérer « la coordination de tout le monde, les 1 litre et demi de faux-sang, les cascades, puisque les acteurs se jetaient de vrais outils, comme des haches. » Heureusement, Alexis et Luis ont pu compter sur l’aide d’un jeune ligérien rencontré sur internet, Louis, venu prêter main forte en tant que chef opérateur bis quelques jours.
« On en est à 25 - 30 % du film »
Heureusement, le résultat semble à la hauteur : « ça a été super compliqué, mais les plans sont très beaux, ça sombre complètement dans le film d’horreur », lance dans un sourire le réalisateur. Un réalisateur qui a « pas mal changé de méthode, avant on faisait plein de plans coupes, maintenant on est plus sur des plans séquences. »
Alors les 3 000 euros de subventions du Conseil général et de la Direction départementale de la cohésion sociale qu’ils ont obtenu avec l’aide de Mosaïque en Cèze vont leur permettre de s’équiper en matériel supplémentaire. « On va sûrement prendre un Ronin, c’est un stabilisateur, indique Luis, chef opérateur. Il sera utile comme on fait plus de plans séquences en caméra portée. »
Le tournage se mettra en pause jeudi, avant de reprendre aux vacances de Pâques. « On en est à 25 - 30 % du film, estime Alexis. Et pendant les vacances de Pâques on va essayer de faire les scènes les plus dures. »
Thierry ALLARD
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