Publié il y a 8 ans - Mise à jour le 18.11.2015 - coralie-mollaret - 2 min  - vu 335 fois

NÎMES MÉTROPOLE L'école d'ingénieurs ISEN ouvrira dès la rentrée prochaine

Photo : Coralie Mollaret.

En septembre, l'ISEN ouvre deux classes* (une préparatoire et une première année de licence) dans les locaux de l'EERIE au parc Georges Besse. 

Le président de Nîmes Métropole Yvan Lachaud n'était pas peu fier, ce matin, de présenter aux côtés de Jean-Michel Rolland, directeur du site ISEN Nîmes (Institut supérieur de l'électronique et du numérique), les contours de leur partenariat. Il faut dire que l'élu UDI a mis du coeur à l'ouvrage pour parvenir à implanter cette école d'ingénieurs. Souvenez-vous : c'est sur proposition du président de Région Damien Alary, il y a un an, que l'idée d'installer l'ISEN dans les locaux de l'EERIE voit le jour. L'objectif est alors de pallier au retranchement soudain de l'EMA (École des Mines d'Alès) à Alès. L'imbroglio juridique, entre l'EMA et la CCI Nîmes sur la l'appartenance des locaux, a toutefois freiné une partie de la majorité d'Yvan Lachaud. Il aura fallu l'intervention salvatrice du préfet de Région pour donner au dossier toutes les garanties nécessaires à son aboutissement : Nîmes Métropole rachète ainsi les locaux à la CCI Nîmes pour 5,6 millions d'euros avant que celle-ci n'accorde une subvention de 3,5 millions (source : La Gazette) à l'EMA pour la création de son nouveau campus alésien.

La situation stabilisée, Nîmes entrevoit un avenir qu'elle espère florissant. Dès la rentrée prochaine, l'ISEN occupera 1 000 des 9 000 m2 de locaux de l'EERIE. L'établissement privé (géré sous la forme d'une association loi 1901) dispensera deux formations post-bac : une classe préparatoire et une première année de licence PCSI (Physique, chimie et sciences de l'ingénieur). Au total, 110 élèves sont attendus. "Nous manquons d'ingénieurs en France et notre département ne fait pas exception", rappelle Jacky Raymond. Le vice-président délégué à l'enseignement supérieur brandit la trentaine d'entreprises favorables au projet, comme Bastide le Confort Médical ou le laboratoire Phytocontrol. Le directeur du site ISEN Nîmes met alors en avant son taux de réussite de 80%. Et d'assurer à ces potentiels futurs étudiants, l'avenir de la filière de l'ingénierie : "aujourd'hui, nous n'arrivons pas à répondre à la demande des entreprises". Jean-Michel Roland insiste également sur "le travail complémentarité qui doit se faire avec l'EMA : ils sont fort en mécanique, nous sommes spécialisés dans les technologies. Si l'on combine les deux, ça fait de la robotique".

Concernant les modalités d'installation, Nîmes Métropole s'est engagée à aider financièrement l'ISEN, d'octobre 2015 à 2016, avec une subvention de 252 000 euros. Le défi des pouvoirs publics ne s'arrête pas à une aide au fonctionnement. Depuis toujours Yvan Lachaud a dans l'idée de faire venir davantage d'étudiants à Nîmes : "nous avons trois pôles, l'ouest avec l'IUT et la fac de médecine, le nord-est avec l'université Hoche et le sud avec l'EERIE". Au-delà de l'attrait des enseignements, les pouvoirs publics doivent travailler à l'attractivité du territoire pour les jeunes, qui passe notamment par la culture, les activités, les transports et bien sûr, le développement des logements étudiants (1060 actuellement à Nîmes). Un travail que l'EPCI souhaite effectuer dans le cadre du pôle métropolitain Nîmes-Alès.

*Prix des formations : la première année en prépa s'élève à 2 900 euros et la première année de licence à 6 900 euros. 

Coralie Mollaret

Coralie Mollaret

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