Publié il y a 7 ans - Mise à jour le 11.01.2017 - anthony-maurin - 2 min  - vu 249 fois

NÎMES Petit lancement pour les soldes d'hiver

(Photo Anthony Maurin).

Les soldes en centre-ville de Nîmes ne sont plus le moment tant attendu de la vie économique de la cité (Photo Anthony Maurin).

C'est parti, les soldes d'hiver sont officiellement lancées! Jusqu'au mardi 21 février, les commerçants tenteront une fois de plus de séduire des consommateurs blasés...

On ne peut pas dire que Nîmes jouisse actuellement d'une aura particulière en terme d'économie. Le centre-ville est vidé de son sens, les commerçants s'y sentent en péril et les consommateurs ne daignent plus trop s'aventurer à la chasse aux places de stationnement de peur d'être pris en chasse par les papillons collés aux pare-brises... C'est avec cette franche morosité qu'étaient lancées les traditionnelles soldes d'hiver dans l'Ecusson.

Ô surprise, pas grand monde dans les rues. Dès 9h et l'ouverture de quelques enseignes, les commerçants restent au chaud mais ne sont pas bousculés par les clients. Seuls les "grands magasins" comme Zara tirent leur épingle du jeu et une file d'attente se fait voir à l'ouverture de la boutique.

A 10h, les rues marchandes comme la rue Général Perrier ou encore la rue de l'Aspic sonnent creux et, malgré les affichettes évoquant des soldes alléchantes, les passants passent mais ne s'arrêtent pas! Comme partout ailleurs, les ristournes se négocient maintenant à l'année et la sacro-sainte période des soldes ne fait plus son effet. A ce phénomène de lassitude s'ajoute celui d'un Internet grandissant.

En effet, les boutiques de proximité apportaient autrefois la sécurité du renseignement, le conseil et la facilité du retour des articles si besoin était. Aujourd'hui, les forums numériques donnent des notes sérieuses et conseillent ou déconseillent les sites Internet de vente en ligne. L'outil numérique permet un renvoi facile des objets mal évalués sans aucun frais supplémentaire. "Les soldes ne sont plus ce qu'elles étaient! Avant, on avait des gens qui venaient en repérage, qui cachaient des articles pour les retrouver le lendemain... Aujourd'hui, c'est fini!" lâche furieuse une commerçante qui sévit dans textile. Les moeurs évoluent, les consommations aussi.

Anthony Maurin

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