
Le maire Les Républicains de Nîmes est persuadé que le « projet » et « l’expérience » de François Fillon prendront le pas sur les affaires judiciaires.
Comme à l’accoutumée, le sénateur-maire de Nîmes était l’un des premiers élus à se rendre, ce matin, à son bureau de vote. Avec 40 ans de vie politique derrière lui, Jean-Paul Fournier n’en est pas à sa première Présidentielle… Pourtant, il le reconnaît : « c’est la première fois qu’un scrutin est aussi incertain. On ne sait pas qui va sortir des urnes ce soir ! Quatre candidats sont au coude-à-coude (Marine Le Pen, Emmanuel Macron, François Fillon et Jean-Luc Mélenchon, NDLR) ».
Entre les résultats inattendus de la primaire et les affaires judiciaires, la campagne 2017 a été marquée par moult rebondissements. Le boulevard de l’alternance qui s’offrait à François Fillon s’est rétréci. Le patron des Républicains du Gard affiche néanmoins un visage « confiant » pour son candidat : « je crois au sursaut républicain. Ces dernières semaines, François Fillon a remonté dans les sondages. C’est un homme d’expérience qui a le projet le plus abouti ».
En 2012, à Nîmes, le candidat du PS François Hollande arrivait en tête avec 27% des suffrages, talonné par Nicolas Sarkozy (Les Républicains) avec 26%. La candidate du Front National, Marine Le Pen, arrivait en troisième position, avec 20%. Cinq ans plus tard, l’édile nîmois ne se fait guère d’illusion : « je pense que le FN arrivera en tête, cette fois ». Réponse ce soir.
Coralie Mollaret
coralie.mollaret@objectifgard.com
Je crois également à un sursaut républicain autour de Marine, seule en situation de faire vivre l’alternative.
Elle propose aux Français un projet de rupture avec les politiques menées depuis trop longtemps et entend engager au nom du peuple la France sur la voie de la souveraineté.
Vu le programme,c’est la continuité en pire… plus c’est gros plus ça passe.
Quel visionnaire fournier
Faut vraiment qu’il se retire. Il n’est plus apte à gouverner quoi que ce soit.