Publié il y a 6 ans - Mise à jour le 30.04.2017 - abdel-samari - 3 min  - vu 392 fois

ÇA RESTE ENTRE NOUS Les indiscrétions de la semaine

Photo d'illustration : droits réservés.

Amis lecteurs, en cette année d'élections, nos indiscrétions vont s'avérer d'utilité publique ! Restez connectés ! 

Présidentielle : le casse-tête des assesseurs… Y aura-t-il assez d’assesseurs à Nîmes pour le second tour ? Obligatoire pour organiser le scrutin, ces personnes contrôlent les listes d’émargement et estampillent les cartes électorales. Elles doivent impérativement être deux par bureau de vote. Au premier tour, Les Républicains ont mobilisé 84 assesseurs dans les 84 bureaux nîmois, soit un par bureau. Le Front National, lui, en aurait mobilisé 38*, contre 19 pour le Parti Socialiste, 13 pour la France Insoumise et, 6 pour le candidat d’En Marche!. Seulement, après l’échec du second tour, la droite ne souhaite, pour l'instant, pas participer au scrutin du 7 mai, renvoyant leurs adversaires à leurs responsabilités. En cas de pénurie d’assesseurs, les présidents de bureaux peuvent faire appel à vous, électeurs. Et impossible de refuser, sauf si vous ne savez pas lire, ni écrire…

Pas de faux pas pour en Marche! Le 2 mai, les partisans d’Emmanuel Macron se réunissent à Nîmes. Une réunion publique pour mobiliser et convaincre l’électorat dans l’entre-deux-tours. Reste à déterminer les personnalités qui seront à l’affiche… Le nom de François Bayrou a un temps été évoqué par les responsables nationaux. Mais la proposition a été très vite déclinée par  les macronistes gardois. À Nîmes, la droite sarkozyste n’a pas oublié ce « traître » de Bayrou qui, en 2012, s’est rallié à François Hollande…

Aux premières loges. La candidate du FN à la présidentielle Marine Le Pen était en visite au Grau-du-Roi cette semaine, au port de pêche. Si de nombreux élus FN étaient sur place, ils n’étaient pas les seuls sur le port ce jeudi matin : en effet, le conseiller départemental LR du canton d’Aigues-Mortes Léopold Rosso était tout à côté, mais pas pour Marine Le Pen. « J’étais à la société Enjolras (une entreprise qui fabrique des soupes de poisson et de la brandade, ndlr) dans le cadre de mes visites d’entreprises, je n’allais pas reporter ! », explique le principal intéressé, qui a du attendre que la fille de Jean-Marie Le Pen quitte les lieux pour pouvoir poursuivre sa journée de visites d’entreprises au Cailar.

Françoise Dumas dans le viseur. Les résultats du premier tour de l'élection présidentielle n'étaient pas encore officiel que les quelques militants présents au siège du PS à Nîmes parlaient d'elle. Et les oreilles de la parlementaire ont dû siffler ce soir-là. Au fur et à mesure que la soirée électorale se déroulait, Françoise Dumas était visée par les militants qui voulaient en découdre. "Il faut présenter quelqu'un contre elle aux législatives sur la première circonscription, même si tout le monde doit perdre", affirme un militant. "Elle doit tout au PS, à 15 jours de la présidentielle, elle soutient Macron. Ce soir elle doit boire le champagne avec les macroniens sur les cendres du PS", poursuit un autre. L'ambiance promet d'être chaude dans les prochaines semaines...

Département : Stéphane Cartou sur le départ ? Directeur adjoint, Stéphane Cartou est l’un des plus anciens membres du cabinet du conseil départemental. Aujourd’hui, le socialiste envisage de donner un nouvel élan à sa carrière, en intégrant, en septembre, le CAUE (Conseil d'Architecture d'Urbanisme et de l'Environnement du Gard). Une association qui aide gratuitement les collectivités et les particuliers dans la réalisation de leurs travaux et consommation d’énergie. Présidée par la conseillère départementale Maryse Giannaccini, la collectivité est le principal bailleur de fonds de cette structure (1,1 M sur les 1,5 M d’€ de budget). 

*Le FN revendique en avoir mobilisé 50.

Abdel Samari

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