NÎMES Arteparc, troisième génération et premières bonnes impressions
L'Arteparc de Nîmes, sur le site du parc Georges Besse 2, est un parc tertiaire de troisième génération qui étend un peu plus l'emprise de l'entreprise sur les abords de la ville. Ces nouvelles constructions signent un tournant dans la manière d'aborder l'urbanisme économique.
Avec plus de 7000 m² de bureaux divisibles disponibles à la location et à l'achat, cet Arteparc nîmois comprendra au final quatre bâtiments producteurs d'énergies et risque bien de connaître un franc succès. Les secteurs d'activité concernés? Le tertiaire, les services et les TIC.
Pour l'instant, c'est le premier bâtiment qui est sorti de terre et qui s'apprête à recevoir ses premiers pensionnaires. D'ailleurs, certains y sont déjà basés depuis trois mois et les derniers y sera en fin d'année. "Ce premier bâtiment fait environ 2000m² et sera définitivement livré en décembre. Nous souhaitons une meilleure conception environnementale, des énergies renouvelables et des services opérationnels dans un environnement très favorable" explique Philippe Baudry, PDG du groupe Artea qui est à la manœuvre. Pour Jean-Paul Fournier, maire de Nîmes, "C'est la première fois que vous travaillez ici et d'autres bâtiments suivront. Le parc Georges Besse sait accueillir les entreprises et le secteur est très ouvert même s'il reste peu de place".
On a du mal à croire que l'immobilier à valeur économique se pose la question de l'écologie. Pourtant, Artea semble prendre le problème à cœur. "Les énergies positives sont importantes. Nos immeubles produisent plus qu'ils ne consomment et nous sommes les pionniers dans ce domaine depuis 2009 grâce à notre premier bâtiment construit à Aix-en-Provence" affirme Philippe Baudry. Et de reprendre, "Depuis 2015, tous nos immeubles sont à énergies positives. La mise en valeur de la nature et l'optimisation de la consommation d'énergie est au coeur de ce nouveau concept de parc tertiaire troisième génération: la performance environnementale est primordiale. L'Arteparc, en plus de son implication environnementale, est idéalement situé et desservi".
Toujours heureux de voir des entreprises s'implanter dans les meilleures conditions, Eric Giraudier, toujours Président de l'UPE30 et de la CCI30, s'avoue convaincu. "Je suis ravi de votre venue de l'autre côté du Rhône. Cela nous rappelle que nous sommes plus tournés versles Bouches-du-Rhône que vers l'ouest... Le développement économique est important et représente l'attractivité d'un territoire. Je suis heureux de voir des projets, des investisseurs et des entreprises se développer au sein de ces parcs économiques". Car l'affaire n'est pas neuve même si le bâtiment l'est.
C'est en 2002 que l'agglo a décidé de créer ce genre de parc. En 2012, elle a permis l'aménagement du Mas de Boudan et nous sommes aujourd'hui en fin de processus. Si Artea groupe doit construire quatre immeubles sur 1,5 hectare, les bâtiments seront en configuration R+2 et donneront sur un parc de 14000m²! "C'est très important pour nous de mettre en valeur les espaces verts. Nous conserverons tous les noisetiers et nous souhaitons instaurer un esprit de convivialité recherché par les sociétés afin de créer du lien entre elles et entre leurs salariés" conclut Philippe Baudry.
Des bureaux clés en main dernière génération, neufs et divisibles à partir de 100 m², un parc paysagé et des services destinés aux salariés avec de nombreux commerces et restaurants d'entreprises sont les points forts de ces nouvelles construction. "Trouvons d'autres espaces et continuons!" assure Jean-Paul Fournier.
Pour Philippe Baudry,"Notre responsabilité est d’inventer l’immobilier du futur. Cet immobilier durable qui s'insérera dans un univers respectueux de l’environnement formera un ensemble harmonieux avec l’énergie verte qu’il consommera et les services qui l’accompagneront. Notre capacité d’anticiper l'évolution des besoins et notre maîtrise des technologies innovantes font d’Artea un modèle singulier et un acteur incontournable de la troisième révolution industrielle".
Par contre et sans trop de rapport avec le sujet, l'épineux problème des pépinières Pichon semble résolu. Les pépinières devraient venir s'implanter au Parc Georges Besse 2, ce qui libérerait l'espace du boulevard Natoire pour y créer l'Arlésienne nîmoise, la coulée verte qui aérera la cité et qui permettra aux déplacements doux de traverser la ville entre le périphérique et la voie ferrée.
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