Publié il y a 6 ans - Mise à jour le 25.02.2018 - anthony-maurin - 2 min  - vu 332 fois

TOROS Alès et son pari français

La feria de l'Ascension se déroulera aux arènes du Temperas les 12 et 13 mai prochains.
Genoux à terre pour la réception de son dernier opposant pour mettre toutes les chances de son côté, hélas insuffisant pour Thomas Dufau Photo Anthony Maurin).

Manolo Vanegas l'an dernier à Alès pour son solo de novillero (Photo Anthony Maurin).

C'est un cycle ascensionnel un peu spécial qui sera servi cette année à l'aficion alésienne. Dans la trame de ce qu'a pu vénérer par le passé le mordu de toro-toro, cette feria édition 2018 fait la part belle aux Français, notamment aux élevages locaux qui arrivent à décrocher 100% des lots alors qu'un seul piéton gardois sera à l'affiche.

Commençons par le commencement... Le 12 mai. Hommage, sincérité et humilité. Les toros des héritiers de François André, de chez Fernay, Cuillé (d'où l'hommage), Piedras Rojas, Los Galos et San Sebastian auront la lourde tâche d'essayer de satisfaire les envies d'union taurine de quantité et de spectacle tauromachique de qualité.

Marc Serrano à Vauvert (Photo Archives Anthony Maurin).

Pour affronter ces cornus pas tout à fait comme les autres, Mario Palacios deviendra matador de toros. Oui, encore novillero, il recevra son doctorat des mains d'un Nîmois, seul Français de la feria, Marc Serrano, qui voit son travail récompensé. En effet, le maestro fêtera cette année ses 40 ans et, même pas un mois après, il s'enverra cette course alésienne de responsabilité. Comme chaque année, il a passé un hiver américain où il a brillé de nombreuses fois. Pour compléter le cartel, le guerrier Alberto Aguilar tentera un coup. Par le passé le Gard lui a souri à de nombreuses reprises et s'il est aujourd'hui là où il veut, quand Stéphane Fernandez Meca l'a sorti ce n'était pas du tout le cas. Après des mois et des années de labeur, le jeune Aguilar revient et sera attendu au tournant. Dernier clin d’œil pour notre Gilles Raoux national, qui a pris son alternative à Alès il y a 23 ans...

Ici à Beaucaire en 2012, Alberto Aguilar (Photo Archives Anthony Maurin).

Le lendemain, 13 mai si vous avez suivi, en matinée place à une novillada anniversaire sans picador. Pour les 30 ans de l'École taurine d'Arles, Alès fait le buzz et programme une course raccourcie mais efficace. Trois jeunes dans le vent pour un moment d'aficion et d'engouement certain. Des becerros (3) de Sainte-Cécile et de Barcelo (1). En face ? José Antonio Valencia, Solalito et Adam Samira. Voilà de quoi satisfaire tous les genres, tous les styles et toutes les envies taurines.

Un toro de chez Yonnet (Photo Toro AlèsCévennes).

C'est le dimanche en fin d'après-midi que les choses se corsent un poil. Corrida complète de Yonnet. Rien qu'avec ces quelques mots, l'aficion a les yeux qui brillent et les toreros les jambes flageolantes... Pour assurer une certaine linéarité et une indispensable mise en condition, les trois piétons furent triés sur le volet.

Octavio Chacon à Alès l'année dernière (Photo Archives Anthony Maurin).

Octavio Chacon sera de retour, lui qui a sublimé ses combats lors de l'édition 2017. Javier Cortes, présent quant à lui en 2016 et qui avait alors prouvé tout son engagement, est de retour en terre alésienne et aura à cœur de briller dans un département où il a de nombreux socios. Enfin, un autre amoureux du Gard, le Vénézuélien Manolo Vanegas. Évidemment connu et reconnu à Alès pour y avoir défilé quelques fois en tant que novillero, il s'est même enfermé seul face à quatre cornus dans ces arènes pour ses adieux à la catégorie l'an passé.

Javier Cortes ici à Alès en 2016 (Photo Archives Anthony Maurin).

Cette édition promet de belles émotions, de la bagarre et ce je-ne-sais-quoi qu'il faut pour que la sauce prenne...

Anthony Maurin

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