Une information judiciaire a été ouverte, ce vendredi, par le parquet de Nîmes pour "assassinat en récidive légale". Le mis en cause qui est déféré actuellement au palais de justice de Nîmes encourt la réclusion criminelle à perpétuité. Il a réfuté les accusations tout au long de sa garde à vue. Arrêté mercredi dans son logement du centre-ville de Sommières, il était recherché depuis la vieille car soupçonné d'un homicide survenu mardi après-midi, près de la route de Sommières à Nîmes, dans un chemin de terre proche du camp des gens du voyage.

"L'enquête a été confiée au groupe criminel de la Sûreté départementale de Nîmes qui a permis d'élucider l'affaire en moins de 72 heures", confie le vice-procureur Patrick Bottero qui a supervisé le dossier au parquet de Nîmes. "Pendant la garde à vue, cet homme a contesté les faits, il est mis en cause sur des éléments matériels et des témoignages", poursuit le représentant du procureur.

Un homme qui a déjà été condamné en 2007 devant le tribunal pour enfants siégeant en matière criminelle à cinq ans de prison dont deux avec un sursis et une mise à l'épreuve. Cette condamnation était liée à l'assassinat de son frère datant de 2005. Des faits survenus à Nîmes, près de l'endroit où l'on a découvert la nouvelle victime mardi dernier.

Pour l'instant, le mis en cause aurait expliqué connaître la victime mais réfuterait toute participation à l'assassinat. Un problème d'ordre sentimental entre les deux hommes pourrait être une explication à cette exécution à l'arme à feu. Le gardé à vue pourrait être mis en examen dans la soirée par le juge d'instruction de Nîmes en charge dorénavant des investigations. Le parquet a requis la détention provisoire de cet homme de 29 ans.

B. DlC.