Publié il y a 5 ans - Mise à jour le 04.06.2018 - anthony-maurin - 4 min  - vu 4620 fois

FAIT DU JOUR Deliveroo, Uber Eats... Qui est le meilleur ?

Nîmois, vous les avez déjà aperçus depuis février pour Deliveroo et depuis avril pour Uber Eats... Ils sont d'excellents cyclistes et descendent à toute vitesse les artères de la ville pour livrer à temps votre repas. Ou pas !
(Photo Anthony Maurin).

Importées des États-Unis en France depuis avril 2015, ces applications permettent de commander sans bouger de son canapé dans les restaurants nîmois partenaires. Gourmands et curieux que nous sommes à Objectif Gard, nous avons voulu tester les deux et savoir quel service était le mieux et le plus efficace ?

12h25, l’envie nous prend de jouer un peu… À cette heure-ci, pas grand-chose à se mettre sous la dent. Justement, pourquoi pas tester les nouveaux poids-lourds de la livraison de repas ? Dans l’angle gauche, premier installé à Nîmes, nous vous présentons Deliveroo. Dans le coin droit, dernier venu et challenger, le populaire Uber Eats.

Allez, il n’en fallait pas moins pour attiser notre légendaire curiosité journalistique… Oui, journalistique (et un peu gastronomique) ! Le défi est simple : deux journalistes qui commandent chez Farmers, restaurant présent sur les deux applis, la même formule et au même moment.

12h23

Corentin se lance sur Deliveroo, il faut d’abord passer la commande avant de créer un compte. Toutes les offres sont présentées sur la page d’accueil, on compte 17 restaurants partenaires au total. Des catégories sont aussi disponibles : ticket restaurant (6), exclu Deliveroo (12), burgers (5), américain (4), français (4) et italien (3). Farmers propose de la nourriture bio et végétarienne. Un émoticône sourire avec inscrit 88% me renseigne sur la réaction de la clientèle mais pas de commentaires.

(Photo Anthony Maurin).

Anthony tente Uber Eats et l’affaire est réglée en moins de deux minutes montre en main pour la création du compte. Vient le choix du repas. 16 offres possibles de restaurants proposant des pizzas, des burgers, des plats asiatiques (y compris sushis), Pakistanais, Grecs, des tacos mais aussi les cartes complètes de Mc Donald’s et KFC, en exclusivité. Certifié bio, au rapport qualité/prix convenable, en centre-ville (rue de la Madeleine) et promettant une livraison en 10 ou 20 minutes, Farmers semble être le bon choix. De plus, la photo du menu est bonne et met en appétit.

12h31

Vient le moment de choisir ce que nous allons déguster ! Là encore des sous-catégories s’offrent à nous avec des étoiles orange pour les plus populaires (sur Deliveroo). Sur la page d’accueil du resto, les deux formules, les repas, les pâtisseries (dont trois sont indisponibles). Nous prenons tous les deux la formule Easy Farmer à 11,90 euros pour une tarte salée bio (sans descriptif mais on fait confiance) accompagnée de sa salade croquante, d’un cookie et d’une quille d’eau, Corse s’il vous plaît. Anthony a aussi la possibilité, contrairement à Deliveroo, de prendre des plats et des boissons en plus. Fin de la prise de la commande, 12h34 sans oublier le petit plus « livraison pour 2,5 euros ».

12h41

Sur Deliveroo c’est au moment de payer que l’on crée son compte. Puis le paiement par carte bancaire s’effectue, où l’on peut déjà en avance verser un pourboire si on le désire. À 12h41 pétantes les commandes sont lancées et les sites estiment la livraison à 20-30 minutes pour Deliveroo et 15-25 minutes pour Uber Eats. Sur Deliveroo, une barre de chargement grise permet de suivre l’évolution de la commande. Elle devient verte au fur et à mesure de l’avancée des opérations. L’écran se modifie et le commentaire désigne que la commande est en cours de livraison. Sur Uber Eats, un plan de la ville s’affiche avec deux repères, un pour le restaurant et l’autre pour l’adresse de livraison. Puis l’attente débute… Autant dire qu’elle sera longue pour l’un de nous deux.

12h58

Il est 12h58. Au même moment le temps passe premier recul de l'horloge de Deliveroo, commande prévue pour 13h10. Joie de la technologie, une carte interactive apparaît et permet de suivre en temps réel la trajectoire du livreur. Nous descendons pour l’accueillir. Bingo ! 13h02, mieux vaut  prévoir large pour ne pas décevoir, un jeune homme arrive à destination. Nous informons ce dernier de notre test. Tout sourire, il nous signifie avoir vu l’autre sac au-dit restaurant. Il a terminé son créneau et repart avec 1,20 euros d’étrennes. Le colis est en bon état, nous pouvons passer à table.

Qui a commandé sur Deliveroo et qui sur Uber Eats ? (Photo Anthony Maurin).

Uber Eats annonce une arrivée à 13h, puis à 13h01, puis 13h06, puis 13h07, puis 13h13 avant d’enchaîner avec 13h25 puis 13h29. Un coup de fil, « Salut Anthony, je suis ton livreur Uber Eats, je t’appelle pour être sûr de l’adresse car il y a parfois des bugs. J’arrive dans cinq minutes. » Le tutoiement est de mise, n’en déplaise aux frileux ou timides, chez Uber, c’est comme ça. Enfin le livreur... livre ! Il était temps, surtout que mon collègue patiente gentiment depuis 28 longues et " refroidissantes " minutes ! Chose qui n’est pas pour me déplaire, à l’arrivée du livreur, mon sac n’est pas estampillé Uber Eats mais, accrochez-vous, Deliveroo !  Quelques excuses, une méconnaissance du retard et une explication. Avec une livraison à Carrefour Nîmois Étoile juste avant, le trajet est long et fatiguant. Traverser Nîmes même à vélo peut être dangereux, voilà le pourquoi de l’attente.

(Photo Anthony Maurin).

Rien à redire victoire sur toute la ligne pour Deliveroo. Uber Eats est KO. À vous de manger, à vous de jouer !

Corentin Corger & Anthony Maurin

Anthony Maurin

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