FESTIVAL DE NÎMES Jamiroquai a fait bouger les arènes

Vingt-six ans après sa création, la magie opère toujours lors que se produisent Jamiroquai et son chanteur Jay Kay.
L’homme coiffé d’un casque mobile et lumineux ne ménage sa peine pour faire bouger les spectateurs. Pourtant, il ne choisit pas la facilité en s’habillant d’un survêtement et d’une paire de gants peu en rapport avec la chaleur étouffante.
Cela ne l’empêche pas de faire exulter l’assistance quand arrive Little L, le premier grand classique de la soirée. Mais ce n’est qu’un échauffement puisque le groupe envoie Alright et alors les 10 000 fans, dont de très nombreux quadragénaires, se lèvent pour danser.
Jay Kay, grand amateur de football, s’adresse en français à la foule : « félicitations pour la coupe du monde, malheureusement pas pour l’Angleterre ». L’artiste sait faire plaisir et les spectateurs reprennent en cœur « on est en finale, on est en finale ». Les tubes s'enchaînent, de Space cowboy, Cosmic girl et le bien nommé Just dance.
Le public est aux anges. Et même s’il semble régulièrement se plaindre du son, Jay Kay multiplie les allers-retours le long de la scène et il enchaîne ses pas de danse caractéristiques. La soirée se termine par un rappel et l’inévitable Deeper underground.
Après deux heures de show, le chanteur ferme la boutique avec un « Nîmes merci beaucoup et vive la France ». Les spectateurs quittent les arènes avec le sourire aux lèvres et encore l’envie de danser. C’est certainement cela que l’on appelle un concert réussi.
Norman Jardin