Publié il y a 5 ans - Mise à jour le 09.09.2018 - anthony-maurin - 2 min  - vu 849 fois

NÎMES À Henri Wallon, l'éducation pour formation

Grande visite de rentrée pour la rectrice d'Académie et le Dasen du Gard à l'école Henri Wallon.
Sous les yeux des élus de la Ville, de la députée Françoise Dumas, du Dasen du Gard et de la rectrice de l'Académie, les élèves présentent leur maquette (Photo Anthony Maurin).

L'école Henri Wallon (Photo Anthony Maurin).

Béatrice Gille, rectrice de la région académique Occitanie, de l’académie de Montpellier et chancelière des universités était en visite à Nîmes lors du conseil des ministres.

Plus précisément à l'école Henri Wallon à Pissevin. Accompagnée de Laurent Noé, directeur académique des services de l'Éducation nationale du Gard (Dasen), d'élus de la Ville et de la députée Françoise Dumas, la rectrice a pu constater la bonne mise en place du système de dédoublement CP-CE1 en REP+ (réseaux d'éducation prioritaire renforcés).

Pour combattre la difficulté scolaire, il faut agir à la racine, c’est-à-dire dès les premières années des apprentissages des savoirs fondamentaux (CP et CE1). L'an dernier, le choix national était de concentrer l’effort là où les besoins étaient les plus importants, dans les 2 500 classes de CP des Rep+. Tous ces élèves bénéficient d’un taux d’encadrement inédit avec un professeur pour 12 élèves environ.

Comme à son habitude, Laurent Noé, proche des enfants, ne perd pas son envie de pédagogie (Photo Anthony Maurin).

Selon les études effectuées par le passé, avant la mise en oeuvre française de cette réforme, les élèves des classes à effectifs réduits ont mieux réussi que ceux scolarisés dans les classes témoins. Ce gain s’observe dès la première année et se maintient ensuite, y compris quand les élèves des classes à effectifs réduits ont rejoint des classes de même taille que les autres.

(Photo Anthony Maurin).

Pour signifier aux hautes autorités de l'Éducation nationale qu'Henri Wallon a trouvé son chemin, quelques élèves ont même pu présenter un projet. Une grande maquette issue de nombreuses discussions avec pour thématique principale, l'avenir de leur quartier. " On a voulu imaginer ce que serait le quartier idéal. On veut plus d'espaces verts, des magasins, des couleurs sur les bâtiments, des jeux, que les gens arrêtent de fumer, qu'ils puissent avoir du travail... On a donné des mot pour faire des textes et de ces textes nous avons fait cette maquette ", expliquent un à un Imadine, Siham, Kennan, Yassine, Lina, Nizda, Soukaïna et Mohamed. " On va mettre tout ça en pratique et essayer de laisser une petite trace de ces travaux en faisant du street-art à Pissevin si cela est possible ", poursuit une enseignante qui va inscrire l'école au sein du projet scolaire Urbanissime.

Évidemment les enfants ! (Photo Anthony Maurin).

" On compte sur vous pour devenir des architectes et changer le quartier comme vous le voulez ! ", lance Valérie Gardeur-Bancel, élue à la Ville et au Département pour Les Républicains. Il faut dire qu'à deux pas de la colline aux Oiseaux, niché entre des tours, l'avenue Kennedy et la route d'Alès, au cœur de Pissevin, mais dans une structure éducative neuve ou presque (six ans), les élèves ont de quoi faire.

Petit mot de la rectrice pour les studieux élèves du projet Les petits urbanistes (Photo Anthony Maurin).

Devenir citoyen s'apprend et c'est par ce genre d'action que les jeunes parviendront à poser des jalons dans leur vie quotidienne. Ils mettront peut-être des objectifs à leur avenir et des envies de réalités à leurs désirs désabusés. " J'ai vraiment apprécié, merci de nous avoir aidé à faire ce projet ", conclut une jeune élève avec un large et beau sourire aux lèvres.

Le "quartier" imaginé par les enfants (Photo Anthony Maurin).

Anthony Maurin

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