Publié il y a 5 ans - Mise à jour le 20.11.2018 - thierry-allard - 2 min  - vu 1059 fois

GILETS JAUNES La plateforme logistique de l’Ardoise bloquée

La plateforme logistique de l'Ardoise est bloquée par les gilets jaunes (Photo : Thierry Allard / Objectif Gard)

Après les barrages filtrants aux ronds-points de Bagnols ce samedi, les gilets jaunes locaux ont décidé de changer de mode d’action.

Ainsi, depuis ce mardi 7 heures, les gilets jaunes bloquent l’accès à la plateforme FM logistic de l’Ardoise. « Aucun camion ne peut rentrer ou sortir », explique Jérôme, sur place ce matin. Il justifie le choix de cette plateforme par son aspect stratégique : « cette plateforme dessert le Sud jusqu’à Nice, et on veut avoir un impact sur la TVA, sur ce qui rentre dans les caisses de l’État. » Un choix qui doit aussi au fait que « ici, nous n’avons pas de raffineries et la préfecture est à Nîmes », poursuit Jérôme. « L’idée est de bloquer les magasins », renchérit Nicolas, tout en ajoutant que « ici, c’est du non-alimentaire. »

La plateforme logistique de l'Ardoise est bloquée par les gilets jaunes (Photo : Thierry Allard / Objectif Gard)

Sur place, en présence d’un équipage de gendarmerie, les gilets jaunes ne bloquent pas les voitures, et laissent rentrer les salariés de la plateforme. Certains passent voir les gilets jaunes et disent « approuver » le mouvement, même s’il y laissent des « heures de module, des RTT et des heures supplémentaires », précise l’une d’elles. Quant aux camions, « on demande aux routiers s’ils veulent faire une pause de dix minutes et on leur offre le café, et pour ceux de FM qui sont bloqués, on leur offre le repas », affirme Jauffrey, au niveau du feu tricolore qui permet de pénétrer sur le Parc régional d’activités.

À la mi-journée, l’ambiance était plutôt bon enfant, certains automobilistes donnant même de quoi manger et boire aux manifestants. Nous avons ainsi vu un automobiliste donner des paquets de chips en passant. Les gilets jaunes en auront besoin puisqu’ils ont prévu, en se relayant certes, de rester sur place sans limitation de durée : « on n’a pas d’heure de fin. On restera jusqu’à ce que Macron lâche », lance Jérôme.

Thierry ALLARD

thierry.allard@objectifgard.com

Thierry Allard

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