Publié il y a 4 ans - Mise à jour le 26.05.2019 - elodie-boschet - 2 min  - vu 519 fois

ALÈS Des fleurs comme s’il en pleuvait

Gabriel, responsable du centre horticole municipal, anime les balades fleuries organisées par Cévennes tourisme. Photo Élodie Boschet/Objectif Gard

Au quartier de La Prairie, le centre horticole municipal produit tout au long de l’année des dizaines de milliers de plants destinés à fleurir la ville d’Alès. Visite guidée au cœur de la pépinière.

Un label 4 fleurs, ça se mérite. Depuis 2008, la capitale des Cévennes arbore fièrement cette distinction sur ces panneaux. Celle-ci récompense les communes engagées en faveur de l’amélioration du cadre de vie à travers le fleurissement, mais pas que : l’aménagement des espaces publics ou encore le respect de la biodiversité entrent également en ligne de compte. Pour conserver ce prestigieux label, décerné par le Comité national « villes et villages fleuris » et renouvelé tous les trois ans, le centre horticole municipal ne se repose pas sur ses lauriers.

Photo Élodie Boschet/Objectif Gard

Entre serres et plates-bandes, « environ 2000 références poussent sur place, pour une production annuelle de 60 000 plantes », explique Gabriel, le responsable du centre horticole, lors d’une balade fleurie organisée par Cévennes tourisme sur les lieux. Fleurs annuelles, bisannuelles, arbustes et vivaces sont cultivés par l’équipe de jardiniers. « On essaie d’apporter de nouvelles plantes tous les ans. Par exemple, l’année dernière, nous avions une trentaine de papayes ! On utilise beaucoup les plantes tropicales », commente l’horticulteur.

Photo Élodie Boschet/Objectif Gard

Après avoir été chouchoutées le temps nécessaire, elles partent égayer les massifs floraux disséminés aux quatre coins de la ville : « On mélange les couleurs qui s’associent, sachant que pour le centre-ville on privilégie les tons chauds, contrairement au périphérique ou ce sera des coloris froids. » Quant aux exigences en matière de préservation de la biodiversité, « le centre horticole n’utilise plus de produits phytosanitaires depuis deux ans », assure Gabriel. « On joue sur l’équilibre naturel entre les insectes et il y a tout un biotope qui se recrée. » Des éléments qui seront probablement mis en avant lors de la prochaine visite du jury chargé de renouveler, ou non, le label 4 fleurs l'an prochain.

Photo Élodie Boschet/Objectif Gard

Élodie Boschet

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