Publié il y a 4 ans - Mise à jour le 20.06.2019 - elodie-boschet - 2 min  - vu 1039 fois

LA GRAND’COMBE Le pont Georges Frêche prend forme

Élus et acteurs du projet devant le pont en construction. Photo Élodie Boschet/Objectif Gard

Attendu depuis plusieurs décennies, le pont Georges Frêche a commencé son enjambée sur le Gardon entre Les Salles-du-Gardon et La Grand’Combe.

30 ans ou presque. C’est le nombre d’années qu’il aura fallu, pour que ce pont, ce fameux pont Georges Frêche, devienne une réalité. Il doit permettre d’accéder au Parc régional d’activités économiques « Humphry Davy » créé par la Région, soit trente hectares dédiées à l’implantation d’entreprises. Et alors que beaucoup n’y croyaient plus, l’ouvrage est pourtant bel et bien sur le point d’être opérationnel, pour le plus grand bonheur des différents acteurs du projet, comme le maire des Salles-du-Gardon, Georges Brioudes, et celui de La Grand’Combe, Patrick Malavieille. « Maintenant que le pont est fait, je peux mourir ! », lance ce dernier à Denis Bouad, le président du Conseil départemental, venu ce mercredi effectuer une visite de chantier.

Débutés en juin 2018, les travaux devraient prendre fin en octobre prochain. D’une longueur de 115 mètres, le pont desservira directement depuis la RN106 le parc d’activités avec une voie dédiée aux déplacements doux. Du côté des Salles-du-Gardon, un giratoire ainsi qu’un aménagement paysager devraient également être réalisés d’ici fin 2020. Au total, l’enveloppe globale s’élève à 7,8 millions d’euros, cofinancés à parts égales par la Région Occitanie et le Département du Gard. Et pour répondre aux sceptiques sur l’utilité de cet équipement, Patrick Malavieille est confiant : « Cela va permettre au territoire de se développer avec potentiellement la création de 150 emplois. On prépare l’avenir et on laisse quelque chose à la jeunesse. »

Denis Bouad affiche le même optimisme sur le bien-fondé du projet : « Quand Georges Frêche a voulu créer un Parc régional d’activités économiques ici, c’est parce qu’il considérait que la région Languedoc-Roussillon c’était aussi La Grand’Combe. Et face au manque de foncier sur Alès, on met ici des terrains à disposition pour les entreprises qui ont besoin de s’installer sur le territoire. » Avec ce nouveau pont tant espéré, de nouvelles perspectives économiques pourraient s’ouvrir sur les terres grand’combiennes…

Élodie Boschet

Elodie Boschet

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